Mémoire sur l'extension sigmoïde et la flexion, dans le traitement des déviations latérales de l'épine : lu à l'Académie royale de médecine, le 15 novembre 1835 / par Jules Guérin.

  • Guérin, Jules, 1801-1886.
Date:
1838
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Credit: Mémoire sur l'extension sigmoïde et la flexion, dans le traitement des déviations latérales de l'épine : lu à l'Académie royale de médecine, le 15 novembre 1835 / par Jules Guérin. Source: Wellcome Collection.

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    IU soulevait et suspendait à différens degrés. Quoique ce premier procédé produisît quelques bons résultats, on comprit bientôt les inconvéniens qui en accompagnaient l’application. On lui en substitua un autre plus com- mode, plus efficace, celui de l’extension horizontale, au moyen d’appa- reils en forme de lits, sur lesquels les sujets étaient couchés, pendant que la colonne était soumise à des tractions en sens opposé. C’est dans la vue de compléter et de perfectionner ce système d’extension qu’ont été pro- posés les divers appareils employés jusqu’ici. La compression latérale a été effectuée dans les deux procédés d’ex- tension parallèle, verticale et horizontale, au moyen de plaques élasti- ques ou non élastiques, de sangles, de cravates, de tout moyen capable d’exercer une pression perpendiculaire à l’axe de l’épine du côté dévié et d’arrière en avant dans le sens contraire à sa torsion. Ainsi l’extension parallèle [et la pression latérale, tels ont été jusqu’ici les deux modes d’action mécanique mis en usage pour combattre les déviations latérales de l’épine. Le lit de Schreger, attribué improprement à Heine, celui de Venel, celui de Delpech, l’appareil de M. Maisonnabe, celui de MM. Duval et Lafond, le lit brisé de Shaw, modifié par M. Pravaz, et la modification que j’en ai donnée moi-même plus récemment, n’ont présenté successivement que des moyens de pratiquer, avec plus ou moins d’avantages, l’exten- sion parallèle de l’épine. Cette méthode, malgré les nombreux insuccès auxquels a dû donner lieu son application faite sans discernement, et abandonnée à des mains inhabiles, a produit assez de résultats pour rendre aujourd’hui incontes- table l’utilité des agens mécaniques dans le traitement des difformités. Cependant pour peu qu’on réfléchisse au principe mécanique qui fait la base de l’extension parallèle de l’épine, on ne tarde pas à s’apercevoir que cette méthode est loin d’employer les forces de la manière la plus favorable, et que, malgré les perfectionnemens apportés à ses derniers procédés d’application, les résultats qu’elle produit doivent se ressentir du vice de son principe. Sans avoir la prétention de me livrer à l’examen mathématique de cette question dont les détails abstraits ne pourraient pas être suivis ni jugés à