Coup-d'oeil physiologique sur la folie, ou, Réflexions et recherches analytiques sur les causes qui disposent à cette maladie, et sur celles qui lui donnent lieu et qui l'entretiennent : suivies des diverses méthodes qu'il faut employer dans son traitement en raison de ces causes ... / Par P.A. Prost.

  • Prost, Pierre Antoine, -1832.
Date:
[1806]-1807
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Credit: Coup-d'oeil physiologique sur la folie, ou, Réflexions et recherches analytiques sur les causes qui disposent à cette maladie, et sur celles qui lui donnent lieu et qui l'entretiennent : suivies des diverses méthodes qu'il faut employer dans son traitement en raison de ces causes ... / Par P.A. Prost. Source: Wellcome Collection.

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    donc pas assez long le silence, puisqu’il est si funeste ? Il faut aujourd hui parler à tous les sens ; il faut dé- gourdir ceux qui sont dans le cas de voir. Il faut éveiller le jugement des observateurs ; il faut les secouer. Je le sais cependant, il y a des gens qui sont frappés des faits de ce genre , qu’on a mis sous puis jeux. Il ne leur faut plus qu’un peu de courage, et ils se rendront à l’évidence. Si avant que de pu- blier beaucoup d’observations, on en eut fait la pro- priété de certaines personnes l’affaire serait laite; on les eût promulguées avec fracas. Que ne puis-je obtenir de faire ouvrir avec soin les cadavres de grands personnages ! un seul fait de ce genre mettrait Je comble à l’évidence, et répandrait l’éveil de toute part. Il y a peu de tems qu’on me présenta un enfant de huit ans environ, qui, depuis quelques jours, était affecté d’une vive chaleur derrière le sternum, accom- pagnée de toux sèche. Il avait d’abord senti une autre douleur au bras gauche, suivie d’une grande difficulté de se servir de ce membre. Un feu dévorant se faisait seuh 1 dans les lombes, la peau était sèche et chaude, le pouls un peu serré , l’œil abattu , la figure conster- née ; la constipation succédait à la diarrhée. Les vers me paiurent devoir etre la cause de tous ces symp- tômes ; aussi après avoir préparé le malade pendant deux jouis , par les lavemens et les boissons mucila- gineuses, j’administrai les vermifuges. Cet enfant, dont le père est marchand de vin à Montmartre, rejeta trente vers lombrics en deux jours, et bientôt après ne se plaignit d’aucune indisposition. A peu près à la même époque , je donnais des soins à un autre enfant de douze ans , qui était affecté de maux de tete violens, de convulsions, et d une fièvre nerveuse et ataxique. Appelé le troisième jour de