Bibliothèque orientale, ou dictionnaire universel, contenant généralement tout ce qui regarde la connoissance des peuples de l'Orient, leurs histoires et traditions véritables ... / [Edited by A. Galland. With 'Éloge' by L. Cousin] par monsieur d'Herbelot.

  • Herbelot, Barthélemy d', 1625-1695.
Date:
1776
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Credit: Bibliothèque orientale, ou dictionnaire universel, contenant généralement tout ce qui regarde la connoissance des peuples de l'Orient, leurs histoires et traditions véritables ... / [Edited by A. Galland. With 'Éloge' by L. Cousin] par monsieur d'Herbelot. Source: Wellcome Collection.

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    25 A B. c’efl-à-dirc, des devoirs & des obligations d'un bon Juge, fuivant les principes de la doctrine de Schafei. ABOULFADHL Joseph. (Voyez Montfaregiat.) ABOULFADHL Ahmed Ben Moussa Al-Arbeli, natif d’Arbelaen Mélbpotamie, Auteur de l’abrégé du Livre de Gaza H, nommé Ahia-al-Oloum, qu’il a in¬ titulé Rouh al Ahia, ce qui fignifie PEpprit du Li¬ vre de Gazaii. ABOULEILI. (V. Leili.) ABOULFADHL. C’elt Mahomet fils d’Omar, fumomméal-ThabareftaniyOU PHyrcanien, qui étoit pourtant originaire de la ville de Rei : il naquit l’an de l’Hégire 543e. & mourut en 606, de J. C. 1209. ABOULFAOUARES. (V. Faresi, & Schah ScFIEGIA.) ABOULFARAGE. C’efl un des noms de Gré¬ goire, fils d’un Médecin Chrétien & Jacobitc, natif de la ville de Malade ou Mélitene dans l’Arménie mi¬ neure, lequel a paffé pour homme très-doéle, même parmi les Mahométans. 11 eft auffi quelquefois appelle Ebn-cop, &. il efl: Auteur d’une hijloire univerfelle in¬ titulée Mokhtaftar al douai, qu’il a divifée en dix dynafties. Il dit dans cet ouvrage, que fon pere, joint au Métropolitain, fe mit en devoir de défendre la ville de Mélitene contre les Mogols l’an 640 de l’Hégire ; mais elle ne fut pas attaquée. Il nous apprend auffi que fon pere fut appellé pour guérir le Chef de l’ar¬ mée des Tartares l’an 641e. de la même Hégire, &de J. C. 1243. Edouard Pokok, Anglois, homme fort fa¬ nant dans les langues Orientales, a fait imprimer le texte Arabique de cette hiftoire avec fa traduftion Latine. ABOULFARAGE Ali Ësfaiiani, natif de la ville de Hifpahan, a écrit- l’hijloire des Barmecides. (JFoyezce titre.) ABOULFARAGE, furnomméBiga, & Aboul- farageal-Khaledi, noms de deux grands Poëces qui tenoient le premier rang- dans la cour du Sultan Sei- feddoulat, de la maifon de Hamadan. Ce Prince en fon temps fut le proteéteur des Gens de lettres, aux¬ quels il avoit accoutumé de diflribuer de fort grofTes perdions. ij f ■' ' . . i -J yj < ; : J ABOULFARAGE. (F. Schamseddin.) ABOULFARAGE Ben Ali Ben Al-Giouzi, nom d’un Doéteur que l’on qualifie encore du titre Ou fumom de Hanbali, parce qu’il étoit Hanbalite de Se&e, & de celui de Faez, ou Prédicateur, parce qu’il l’emportoit fur toüs les autres Prédicateurs de fon temps; en effet, les fermons ou homélies qui nous refient de lui, font fort eflimés. Il naquit l’an de l’Hé¬ gire 510. & mourut l’an-597. Gmadeddin parlant de lui, dit qu’il a été celui dé tous les gens de fa profef- fion qui s’efl trouvé en plus d’occafions ; en effet, il accompagnoit prefque toujours Saladin, & les autres Princes de fa maifon, dans leurs expéditions militaires. (Ben-Schohnah.') ABOULFARAGE al-Esfahani , étoit de la race des.Ommiades ; cependant rien.qe put l’empêcher d’embraflèr la feéle des. Schiites, ou parti/ans d'Ali, de laquelle les Ommiades avoient été . les plus grands ennemis. Cet Auteur compofa un livre, de Chanfons Arabiques, intitulé Ketab al agani, qu’il prélenta à Seifeddoulat, Sultan de; la maifon de.-Hamadan. Ce Prince le récompenfa de mille dinars, ou écus d’or, A B. ce qui n’empêcha pas qu’il ne tombât dans une ex¬ trême pauvreté, par laquelle, jointe aune paralyfie qui lui furvint, il fut contraint de vendre fes ouvrages à Schekjki. Ce perfonnage les porta enEfpagneau Kha¬ life Mollanfer, fils de Naffer ; c’efl: ce qui les a rendu fort rares, & qu’on ne les trouve encore aujourd’hui qu’en ce pays-là, au rapport d'Ebn al-Kadim. Cet Au¬ teur mourut l’an de l’Hégire 356. de J. C. 966. Ben Schohnah. (F. les titres de Mosuli &. d’Agani Kebir.) ABOULFARAGE Sangiari,PoètePerfien,qui vivoit du temps de la grande irruption que firent les Tartares fous Genghizkhan. Voici la defeription de ce fiecle malheureux : „ Ce fut un temps auquel le Soleil „ ne fe Ievoit que du côté du couchant. Toute forte de ,, joie fut alors bannie de l’univers, & les hommes ne „ paroifioient être faits que pour fouffrir. Dans tous les „ pays que je parcourus, ou je n’y trouvai point d’hom- „ mes, ou je n’en rencontrai que de miférables. ” .( F. le titre de Mohammed Khovarezm-Schah.) ABOULFARAGE Souri , auteur du Sairat al Ep kander : c’efl: la vie d'Alexandre le Grand. AB OU LF A R AH. Poète Perfien, originaire de la Province de Segeflan, d’où vient que l’on le fur- nomme fort fouvent Al-Segeftani ; il étoit très-favant , particuliérement dans l’art Poétique, dont il a compofé plufieurs traités, & fut maître d'Onferi, qui paffe pour le Prince des Poètes Perfiens. Il s’étoit attaché au fer- vice des Princes de la famille de Samgjour, qui com- mandoient dans le Khôrafan. Cet attachement le mit en un fort grand danger, lorfque Mahmoud eut dé¬ fait., & pris prifonnier Abou Ali, dernier Prince de cette famille. Car Aboulfarah qui avoit compofé plu- fieurs beaux ouvrages à la louange des Samgiourides, s’étoit laifle échapper à plufieurs traits piquants contre le Sultan Mahmoud ; en forte que ce Sultan Payant entre fes mains, vouloitle punir de fon infolence, & le faire mourir : mais Onferi, qui avoit beaucoup de crédit auprès du Sultan, obtint de lui fa grâce, Ôc partagea même avec lui un préfent confidérable qu’il venoitde recevoir de la libéralité de ce Prince. ÇDou- let-SchahP) ABOULFEDA,eflunAuteur fortilluftre parmi les Arabes, & qui efl: déjà aflèz connu parmi nous : fon nom entier efl Omadeddin Aboulfeda Ifmaël Ben Napper y il efl qualifié Sultan y Roi & Prince de Ha- mah en Syrie y où il régna après fon frere Ahmed, furnommé Almalek al-Napfter, qui fut dépofé Pan de l’Hégire 743. Auffi-tôt qu’Abulfeda commença à ré¬ gner, il prit le titré d'Al-Malec al-Saleh, mais il ne jouit de cette dignité que l’efpace de trois ans. (Sukkar- dan.') Quelques Hifloriens difent qu’il naquit en Pan 672e. de l’hégire, & qu’il mourut Pan 732e. Il efl Au¬ teur de deux ouvrages confidérables, dont le premier efl intitulé, Tkaovim al-boldan ; c’efl une Géographie difpofée par tables félon l’ordre des climats, avec les degrés de longitude & de latitude de chaque lieu ; il y à auffi quelques notes, mais elles ne font pas tou¬ jours eorreétes. Le fécond efl Y abrégé de P Hiftoire univerpelle juftqu à fton temps, & porte pour titre, Al-Mokhiajpar fi ,akhbar albaftchar. On trouve l’é¬ loge d’Aboulfeda dans le Divan ôlEbn Nobatah, in¬ titulé , Soukal-refik. Le nom & les qualités de cet Auteur fe trouvent rangées d’une autre maniéré dans quelques exemplai¬ res de fes ouvrages, à favoir Jpmael Ben Ali al-mà- Tek al-muïad Emàdeddin Abulpeda paheb Hamah. . A B O U L F E T A H, furnomm é Al-Nahoviy c’efl-à- dire le Grammairien y Auteur de la vie de Giafar Bar- meki. (JF. ce titre J