Des épiploites chroniques en rapport avec l'appendicite et la colite chroniques / par M. Haller.

  • Haller, Moise.
Date:
1912
Catalogue details

Licence: In copyright

Credit: Des épiploites chroniques en rapport avec l'appendicite et la colite chroniques / par M. Haller. Source: Wellcome Collection.

Provider: This material has been provided by The University of Leeds Library. The original may be consulted at The University of Leeds Library.

    52/266 (page 44)
    à la stase des matières fécales dans ce segment du gros intestin. Mais à son époque, l'appendicite n'était pas encore connue et il est probable que bon nombre des cas •que signale Vircliow devaient être en rapport avec une appendicite méconnue. Tripier et Paviot en étudiant les altérations péritonéales en rapport avec les inflamma- tions de la vésicule biliaire attribuent toutes ces néofor- mations péricœcales et péricoliques à la cholycistite. Lane ne reconnaît pas de cause infectieuse à ces adhé- rences péricœcales et péricoliques et il invoque, pour les expliquer, des raisons anatomiques : c'est la station verticale de l'homme qui est cause de la tendance qu'a le caecum à tomber dans le petit bassin, entraînant avec lui le côlon ascendant; cette chute serait encore favori- sée par la constriction de l'abdomen (corset, vêtements) et aussi par l'attitude que prend l'homme pour défé- quer : attitude assise au lieu d'être accroupie. C'est pour lutter contre cette chute du cœcum et du côlon que les adhérences péricœcales et péricoliques s'établissent. Jackson, dans une étude portant sur neuf observations, signale la présence du double voile péritonéal, vascu- laire, remontant en haut jusqu'à l'angle colique droit, mais s'arrêtant en bas à la limite du cœcum sans descen- dresur ce segment intestinal (et cependant, dans l'obser- vation n° 2, on trouve signalé que le cœcum et le côlon sont tous deux recouverts par cette membrane pseudo- péritonéale). Jackson se contente de donner la description de la disposition de ce voile sans en donner d'explica- tion. Pierre Duval en fait de même dans son étude por- tant sur Irois cas (et cependant, dans son observation