Considérations sur certaines luxations de la clavicule : thèse présentée à la Faculté de médecine de Strasbourg, et soutenue publiquement le lundi 8 mars 1852, à 3 heures de relevée, pour obtenir le grade de docteur en médecine / par Lovinski Pinchaud.

  • Pinchaud, Lovinski.
Date:
1852
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Credit: Considérations sur certaines luxations de la clavicule : thèse présentée à la Faculté de médecine de Strasbourg, et soutenue publiquement le lundi 8 mars 1852, à 3 heures de relevée, pour obtenir le grade de docteur en médecine / par Lovinski Pinchaud. Source: Wellcome Collection.

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    Observation O. Luxation sus-acromiale complète , observée à l’hôpital militaire de Strasbourg. . Le soldat Marc , du 5e d’artillerie , âgé de 25 ans, d’une constitution très-robuste, fut porté à l’hôpital militaire de Strasbourg , le 7 juillet 1851. Il était tombé de cheval, de telle manière que sa tête avait porté sur le sol ; le choc avait été si violent que le blessé ne put se relever. A son arrivée à l’hôpital, il fut placé dans la première division des bles- sés , salle 21 , n° 27, service de M. Sédillot, qui, d’après les différents symptômes que présentait le malade, diagnostiqua une apoplexie céré- brale. En examinant les membres du blessé, pour s’assurer de leur intégrité après une semblable chute, on découvrit deux larges ecchy- moses; l’une au moignon de l’épaule gauche, l’autre à la partie externe du coude du même côté ; l’épaule du côté ecchyinosé était plus basse que celle du côté sain ; les mouvements communiqués au bras étaient tous possibles. Par la mensuration de l’espace compris entre l’acromion et l’olécrane aux deux membres supérieurs, on acquit la certitude que ces parties n’offraient aucune différence de longueur. La tête de l’hu- mérus fut sentie dans la cavité glénoïde, au-dessous de l’acromion et sous le deltoïde. Rien d’anormal ne se rencontra dans le creux axillaire. En saisissant l’humérus à sa partie moyenne et en lui faisant décrire des mouvements de rotation et d’élévation, on entendait près de l’arti- culation scapulo-humérale une crépitation même assez forte pour être saisie à quelque distance par les assistants. Cette crépitation embarras- sait plusieurs personnes qui se trouvaient réunies auprès du malade, et qui cherchaient à diagnostiquer la lésion. On mesura les clavicules de- puis leurs extrémités sternales jusqu’à leurs extrémités acromiales , on obtint dix-huit centimètres de chaque côté. Mais on s’aperçut, en sui- vant avec le doigt la clavicule gdtaehe de son extrémité sternale à son extrémité externe , qu’on arrivait au moignon de l’épaule sans rencon- trer l’acromion. En suivant de la même manière l’épine de l’omoplate,