Considérations sur certaines luxations de la clavicule : thèse présentée à la Faculté de médecine de Strasbourg, et soutenue publiquement le lundi 8 mars 1852, à 3 heures de relevée, pour obtenir le grade de docteur en médecine / par Lovinski Pinchaud.

  • Pinchaud, Lovinski.
Date:
1852
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Credit: Considérations sur certaines luxations de la clavicule : thèse présentée à la Faculté de médecine de Strasbourg, et soutenue publiquement le lundi 8 mars 1852, à 3 heures de relevée, pour obtenir le grade de docteur en médecine / par Lovinski Pinchaud. Source: Wellcome Collection.

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    le contraire et considérer même cette variété comme plus rare que la sous-acromiale dont il avoue n’avoir observé aucun cas. Sans tomber dans une erreur aussi grave, Desault et Boyer l’ont considérée comme par trop rare ; aussi faut-il arriver jusqu’à Cooper , pour voir émettre l’opinion actuellement régnante et que j’ai formulée plus haut. Mécanisme. — Dans le cas d’une luxation de la clavicule produite par une chute sur le moignon de l’épaule, Boyer invoquait deux puis- sances : l’une représentée par le sol et la vitesse de la chute retenait l’omoplate en bas et un peu en avant ; l’autre, représentée par le tra- pèze, entraînait la clavicule en haut par ses contractions. Cette théorie combattue pay Sanson qui ne voyait qu’une force auxiliaire dans les contractions du trapèze , repoussée par Ast. Cooper qui nie complète- ment l’influence musculaire, est actuellement rejetée par tous les au- teurs. Suivant lui-même ces idées, M. Sédillot , pense qu’une chute suffit pour produire cette luxation ; mais alors il faut que la chute ait lieu sur l’acromion , dans une direction perpendiculaire à l’axe de la clavicule et à son articulation sternale. M. Morel-Lavallée , explique le mécanisme de cette luxation, par une violente chute sur l’épaule, en même temps qu’à cette chute s’ajoute une forte impulsion en avant. Cette explication est la même, sous une autre forme, que celle donnée par M. Sédillot ; et cette dernière selon nous, a le mérite d’être plus étendue et de convenir à plus de cas. En effet, dans l’hypothèse de M. Morel-Lavallée , on comprend parfaitement que , dans tout cas de chute sur l’épaule avec impulsion en avant, la luxation soit considé- rablement favorisée ; et comme l’observation nous apprend que cette lésion arrive le plus souvent après une chute en avant, la condition d’impulsion invoquée par M. Morel-Lavallée pour expliquer sa théorie , se trouve le plus souvent réalisée. Cependant, disons-le, on observe beaucoup de cas où l’on ne peut expliquer la luxation par un mouve- ment de projection , ainsi dans les circonstances où cette lésion se pro- duit après un coup direct, une chute sur le coude, etc. Dans ces cas l’explication de M. Sédillot beaucoup plus générale est semblable quant