Insuffisance surrénale et fièvre typhoïde : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 12 mars 1913 / par Rebecca Landau.

  • Landau, Rebecca, 1888-
Date:
1913
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Credit: Insuffisance surrénale et fièvre typhoïde : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 12 mars 1913 / par Rebecca Landau. Source: Wellcome Collection.

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    38 degrés et atteignit le soir même 38°5. Le malade était légèrement abattu, la langue, blanche au milieu, était rouge à la pointe et sur les bords. Le ventre était tendu, douloureux à la pression, on sentait quelques gargouil- lements dans la fosse iliaque droite. Le cœur était bon, le pouls battait régulièrement à 86. On trouvait un peu de submatité au sommet gauche et à la base du même côté où, à l’auscultation, on percevait quelques râles humides. Le malade fut purgé et on lui donna deux cachets de pyramidon de 0,15 centigrammes, les seuls qu’il ait pris pendant le cours de sa maladie. Dès le lendemain, la température était à 38°2 le matin et 39°3 le soir. Le tuphos était très net él quelques taches rosées se décou- vraient à la base de la poitrine. On commença à donner des bains dont le malade prit une moyenne de trois quo- tidiennement. Pendant les jours qui suivirent, l’état resta à peu près semblable. La maladie, arrivée à sa période d’état, s’annonçait comme ayant une intensité moyenne et aucune complication n apparaissait. La température* avec de faibles oscillations régulières, se maintenait entre 39 et 40 degrés. Le cœur résistait bien quoique le premier bruit fut légèrement soufflé. Le tuphos était assez prononcé, mais ne présentait rien d’anormal. Le malade avait de la diarrhée, mais sans qu’il y eut, de ce côté-là non plus, rien d’inquiétant. Au huitième jour du séjour à l’infirmerie qui paraissait être le onzième de la maladie, la température du matin était h 39°5 et rien de particulièrement inquiétant n’appa- raissait chez le malade lorsque brusquement, vers dix heures du matin, il fut pris de frissons, de sueurs et l’état devint presque syncopal. Le pouls était petit, rapide, irrégulier, presque imperceptible, les lèvres étaient cyano- sées. Une médication énergique amena une amélioration ;