Recherches historiques sur la pathologie et la physiologie des sensations tactiles cutanées : thèse pour le doctorat en médecine, présentée et soutenue le 20 mai 1853 / par Julien-B. Bellion.

  • Bellion, Julien B.
Date:
1853
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Credit: Recherches historiques sur la pathologie et la physiologie des sensations tactiles cutanées : thèse pour le doctorat en médecine, présentée et soutenue le 20 mai 1853 / par Julien-B. Bellion. Source: Wellcome Collection.

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    A Fautopsie, on trouva une ossification de la carotide droite, des artères vertébrales et basilaires du même côté. De plus, entre la couche optique et le corps strié droit, existait un kyste rempli de sang granulé, probablement extravasé lors de l’apoplexie du 22 mars. VS du colon présentait une étroitesse extrême, due à l’épais- sissement calleux de cette membrane ; cette altération rendait compte des constipations et de la tympanite. IV'’ Observation. — Un jeune homme âgé de trente-trois ans, ruiné par l’abus des alcooliques, entra à l’hôpital, le 22 novembre 1838, avec des symptômes d’une affection cérébrale, et ayant un foie dont le bord inférieur touchait en bas l’os iliaque. Plus tard, il fut paralysé des deux extrémités gauches, avec perte de sensi- bilité ; il y avait à la jambe diminution de motilité, avec contraction spasmodique des orteils. Contre tout espoir, le malade se rétablit, et sortit de l’hôpital le 7 mars 1840. Plusieurs expériences avaient été faites sur le malade les yeux bandés ; il ne put reconnaître, à l’aide du toucher, aucun des objets qu’on lui mit dans la main gauche : tels que toile, clefs, bourse, bou- teille, etc., et ce ne furent que les corps métalliques froids dont il pouvait soupçonner la nature par leur basse température. Il appré- ciait également la température de tout autre objet, et il était très- sensible à une légère piqûre ou pincement, ou autre impression douloureuse provoquée sur la main prwée de tact, V® Observation. — Un paysan, affecté de paralysie par suite d’apoplexie, reconnaissait au contraire, les yeux bandés, tous les objets placés dans sa main ; mais il ne jugeait pas bien de leur tem- pérature : aussi lorsqu’on plongeait cette main malade dans de l’eau très-chaude, il n’éprouvait qu’une très-légère sensation de chaleur, tandis qu’il retirait immédiatement l’autre main, en accusant une violente brûlure.