Du choléra-morbus épidémique / par Auguste Millet.

  • Millet, Auguste.
Date:
1851
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Credit: Du choléra-morbus épidémique / par Auguste Millet. Source: Wellcome Collection.

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    -^^ CHOLÉRA-Monnus ÉPinftMinUE, cide arsenieux. En effet, dans l'un et rauti-e état morbide, on observe des vomissements, de la diar- rhée, des vertiges, le trouble des sens, un abatte- ment profond, de l'anxiétéprécordiale, des crampes, un refroidissement général, de la cyanose, la sup- pression de 1 urine, etc., etc. Seulement, dans l'empoisonnement, la sensation la plus pénible pour le malade est une constriction persistante dans la gorge et l'œsophage, sensation que l'on ne rencontre jamais dans le choléra. La présence de l'arsenic dans les matières excrétées mettra vite sur la voie, et fera cesser l'incertitude. Peste. — Le choléra et la peste peuvent quel- quefois régner épidémiquement dans la même con- trée. On en a cité plusieurs exemples. Les pro- dromes de l'une et de l'autre affection pestilentielle sont souvent très-difficiles à distinguer, et la mort arrive assez souvent, dans les cas foudroyants, sans qu'on puisse affirmer à laquelle des deux maladies on a eu aflîlire. Les lésions cadavériques ne sont pas toujours à cette période assez nettement tran- chées pour faire pencher la balance plutôt d'un côté que d'un autre. Mais quand chacune des deux af- fections est parvenue à sa période d'état, toute incertitude cesse. Fièvre typhoïde. — Il n'est guère possible de confondre le choléra avec la fièvre typhoïde. Dans la fièvre typhoïde, la langue est blanchâtre, la