Thèse pour le doctorat en médecine : présentée et soutenue le 2 février 1842, / par Victor-Auguste Brenet, né à la Grande-Rivière (Jura). I. De l'entéralgie. ... [etc].

  • Brenet, Victor-Auguste.
Date:
1842
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Credit: Thèse pour le doctorat en médecine : présentée et soutenue le 2 février 1842, / par Victor-Auguste Brenet, né à la Grande-Rivière (Jura). I. De l'entéralgie. ... [etc]. Source: Wellcome Collection.

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    tique, loin d èlre favorable à tous ces malades, leui' était souvent nub sible, comme raltestent une multitude de faits. Ij’anatomie palhologi(|ue, de son côté, a été loin de donner une ex- plication satisfaisante de tous les phénomènes observés pendant le cours de ces maladies : ainsi, souvent après la mort, et lorsqu’on s’at- tendait h rencontrer de graves désordres, on n’y découvrait absolu- ment lien d’anormal, ou des lésions que leur peu de gravité ne per- mettait pas de rapporter aux symptômes qui s’étaient manifestés. « On sait, dit Biehat [Anatomie générale, t. I ), qu’il y a des coliques es- senliellemenl nerveuses qui sont indépendantes de toute affection lo- cale des systèmes séreux, muqueux et musculaire des intestins. Ces coliques siègent manifestement dans les nerfs des ganglions semilu- naires qui se répandent dans tout le trajet des artères abdominales; elles sont de véritables névralgies du système nerveux de la vie organique. » Du reste, la plupart des médecins modernes, tout en rectifiant les idées des anciens sur les névroses, ont reconnu d’uqe manière incon- testable l’existence de cette classe de maladies. Il se peut, pourtant, que l’entérite se complique d’entéralgie, comme aussi on voit l’entéralgie produire à la longue des symptômes et des lésions phlegraasiques par le fait de la longue stimulation dont les intestins ont été le siège ; mais ces lésions ne peuvent être regardées que comme complications, et n’empêchent point d’admettre qu’il existe dans l’intestin une névrose primitive, essentielle. Ces considérations recevront plus de développement dans l’étude des caractères de l’entéralgie. D’abord , il est difficile de séparer la description de cette maladie de celle de la gastralgie. En effet, ces affeciions reconnaissent les mêmes caractères, se compliquent mutuelle- ment , et combinent si bien leurs symptômes, qu’il n’est pas toujours facile de distinguer ce qui appartient à l’une de ce qui appartient à l’autre; elles ne diffèrent que par la portion du tube digestif qu’elles occupent. Les auteurs confondent habituellement l histoire de lente-