Etude sur la glande thyroïde dans la série des vertébrés et en particulier chez les selaciens / par Le Dr Jules Guiart.

  • Guiart, J. (Jules)
Date:
1896
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Credit: Etude sur la glande thyroïde dans la série des vertébrés et en particulier chez les selaciens / par Le Dr Jules Guiart. Source: Wellcome Collection.

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    de semblables communications. C’est du moins ce qui a lieu chez 1 adulte, car si 1 on s’adresse h des animaux jeunes la transformation des tubes glandulaires peut n’être pas encore complète, et dans ces conditions il peut arriver que l’on observe des communications entre plusieurs vésicules, mais celles-ci du moins ne sont jamais bien éten- dues, et puisqu'il n’existe pas de canal excréteur elles forment en somme des systèmes parfaitement clos; aussi continuerons-nous avec la plupart des auteurs à considérer les acini glandulaires de la glande thyroïde comme des vésicules closes. Leur épithélium de revêtement qui n’existait pas pour Kolilransch et Virchow est formé par une couche de cellules, sphériques pour Robin (épithélium nucléaire sphérique), pavimenteuses pourBoé- cliat, mais cylindriques ou cubiques pour la plupart des auteurs et ne paraissent pas posséder de membrane basale. Ces cellules épithé- liales ont été bien observées' par Baber Creswell qui leur a décrit une striation dans le sens de la hauteur et surtout en ces derniers temps par Biondi et Laugendorff. Ils ont remarqué dans le pro- toplasma des cellules épithéliales de petites granulations présentant les memes réactions que la substance colloïde et ils en ont conclu que cette dernière était un produit de l’activité cellulaire. Grâce à la méthode d E hrlich-B iondi. La ngen dorff a même pu établir l’exis- tence de deux sortes de cellules : les unes claires à noyaux verts, occupant la plus grande partie de l’épithélium: ce sont les cellules principales (Hauptzellen) ; les autres rouges, à noyaux également verts et à contenu homogène très réfringent donnant les réactions de la substance colloïde: ce sont les cellules colloïdes (Colloïdzellen). Ces dernières se fusionnant le plus souvent entre elles peuvent, vues de face, figurer un réticulum au sens de Baber. Elles sont vraisem- blablement identiques aux cellules en bâtonnets décrites par Zeiss et semblent avoir été entrevues par Boéchat qui les figure sur ses planches et par Cuénotquiles figure aussi et les décrit sous le nom de cellules albuminogônes. b) Substance colloïde (1). — C’est Laënnec qui trouvant sa (1) Elle se colore en jaune par le picro-carmin et l’acide picrique, en rouge intense par la safranine et la fuchsine acide, eu violet noir par l’hématoxyline, en violet clair par la teinture d’orcanette, en rose violacé par le carmin aluné, en bleu intense par le bleu de quinoléine, en noir par l’acide osmique. G. 3