Du léontiasis syphilitique : études sur quelques cas de syphilides hypertrophiques diffuses, de la face en particulier / par L.-J. Clovis Goutard.

  • Goutard, L.J. Clovis.
Date:
1878
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Credit: Du léontiasis syphilitique : études sur quelques cas de syphilides hypertrophiques diffuses, de la face en particulier / par L.-J. Clovis Goutard. Source: Wellcome Collection.

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    l'indique, est une sclérose de la peau, et cette lésion, si toutefois elle est syphilitique, ne saurait être rang-ée dans les formes g-ommeuses des syphi- lides. Elle doit être assimilée aux lésions du tissu cellulaire que l'on rencontre dans les viscères, dans le foie, daus le rein, par exemple; c'est une vérita- ble cirrhose de la peau due à une prolifération con- jonctive. La période des productions g-ommeuses est déjà loin lorsque ces affections doivent se mon- trer. C'est à la période tertiaire avancée, à la période quaternaire de Bazin qu'il faudrait les rattacher. Ce sont en efïet les conclusions log-iques qui dé- coulent du travail de Mikulicz. D'après ses recher- ches microg-raphiques « le processus débute par une infiltration cellulaire. Les cellules infiltrées subissent dans le couva de l'affection des modifica- tions variables, les unes se transforment en cellules fusiformes, et ultérieurement en tissu conjonctif; celui-ci constitue un réseau plus ou moins serré qui emprisonne dans ses mailles les cellules res- tantes. Ces dernières restent un certain temps in- tactes, puis dég-énèrent peu à peu, de telle sorte qu'il ne subsiste plus que du tissu conjonctif ré- tracté. » Entre ces lésions et celles de l'hépatite et de la néphrite interstitielle, il n'y a pas de différences. Ces lésions n'en sont peut-être pas moins syphihti- ques, malheureusement contre elles le traitement spécifique est sans action.