Considérations pratiques sur les maladies de la Guyane et des pays marécageux situés entre les tropiques / par Jules Laure.

  • Laure, Jules-Auguste-Édouard-Joachim.
Date:
1869
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Credit: Considérations pratiques sur les maladies de la Guyane et des pays marécageux situés entre les tropiques / par Jules Laure. Source: Wellcome Collection.

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    l'hôpital de Baréges, deux soldats que j'avcais renvoyés de Cayenne avec une rétraction permanente des fléchisseurs. Les bains sulfureux essayés dans mon service avaient eu peu de succès. CHAPITRE XIII. DES MALADIES DU POUMON. La fraîcheur et l'humidité surprenant les bronches et la peau vers la saison des pluies, l'endémie est compliquée d'un état catarrhalqui peut simuler la phlegmasie chez les hommes nouvellement débarqués. Il en résulte une fièvre éphémère, une sorte de grippe dont l'excitation se porte sur toutes les muqueuses ; parfois, chez les Noirs, cette influence se traduit par une pleuro pneumonie à marche insidieuse et grave. On faisait allusion à ces accidents, quand on parlait de fièvre jaune sporadique : ils n'ont aucun rapport avec cette maladie et ne constituent pas même un danger, si l'intermittence est combattue à temps. Les symptômes ordinaires sont : Un mou- vement fébrile exaspéré la nuit, céphalalgie frontale, injection des yeux, constipation et dysurie, sensation de chaleur et d'ar- rachement sous le sternum, voix rauque et toux pénible, an- gine, otite et coryza, douleurs àl'épigastre, aux membres et aux reins, diarrhée ou constipation... Le traitement consiste en vomitifs, pédiluves sinapisés, cataplasmes siir le thorax, juleps gommeux, boissons émollientes jusqu'à ce que l'urine soit claire et la transpiration bien établie. Quelques sangsues au sommet de la poitrine, et par-dessus tout le quinquina, suivant cette loi, peut-être sans exception à la Guyane, que toutc^maladie est entachée d'intermittence. Les catarrhes bronchique et laryngien sont très-communs chez les Créoles qui résistent moins au froid et s'enrhument souvent; la])hthisie aiguë, qui enlève un tiers de la popula- tion, galope toujours et voit rarement deux hivers. On com- prend qu'un poumon étroit ou engoué par un travail Iluxion-