Du ver de Médine (filaria médinensis) / par Chr. T. Stambolsky.

  • Stambolski, Khristo Tanev, 1843-1932.
Date:
1879
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Credit: Du ver de Médine (filaria médinensis) / par Chr. T. Stambolsky. Source: Wellcome Collection.

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    'Durée ale Vaccroissement du ver.—À partir du moment de d'ingestion jusqu’à celui de son complet développement, avons- nous dit, ce ver ne dénote sa présence dans le corps humain par aucun signe caractéristique ; d’où il résulte qu’il est matériellement impossible à pouvoir assigner une limite quel- conque à l’accroissement de cet animal. Néanmoins, dans notre cas, comme la date de l’expédition est connue, ainsi que sa durée de quatre mois, on peut dire avec probabilité et mêmé avec certitude, que son accroissement complet n’est atteint qu’au-delà du septième mois de son introduction dans le corps, car c’est trois mois après le retour des troupes expé- ditionnaires que nous avons eu les premiers malades; mais la majorité des soldais souffrants de ce ver se sont présentés vers le septième mois de leur retour de Djébel Cliaharé. Puis les entrées des malades ont beaucoup diminué, sans cependant cesser complètement. Par conséquent, on peut fixer le délai de l’accroissement de ce ver, en moyenne à huit ou neuf mois. Symptomatologie.—Tant que l’animal n’a pas acquis son développement plus ou moins complet, il n’accuse son exis- tence dans nos tissus par aucun symptôme objectif ou sub- jectif. Les personnes qui en portent ne ressentent aucun ma- laise. Mais arrivé à son développement complet, ce ver tendant à sortir au dehors, annonce sa présence de deux manières, suivant la nature des tissus dans lesquels il se trouve. Est-ce du tissu cellulaire sous-cutané ou du tissu cellulo- graisseux qui en est le siège 1 Le premier symptôme apparent est une petite vésicule d’une grosseur qui varie de celle d’un .grain de millet à celle d’une noisette. Cette vésicule est rem- plie d’une sérosité transparente et grisâtre, qui, vue au micros- cope, n’offre aucune trace de larves ni de granulations. En exa- minant les parties avoisinantes de la vésicule par la palpation, ■on sent sous la pulpe des doigts, la présence du ver sous la forme d’une corde tantôt rectiligne, tantôt disposée en zigzag et étendue dans différentes directions; l’œil même peut le dé- couvrir, dessiné qu’il est par son relief sous la peau. Saul une démangeaison persistante, qui engage le malade à se gratter au point de détruire la vésicule, celui-ci ne ressent aucune dou- leur. En incisant avec ménagement la vésicule tout autour de sa base la sérosité s’en écoule, et à sa place on voit sur la surface du derme énormément rougie, une couche muqueuse. pultacée, dont le côté dermique est seulement attaché, par sa partie centrale, autour d’un potit portuis au fond duquel on