Traité théorique et pratique des ulcères. Suivi d'une dissertation sur les tumeurs blanches des articulations, et précédé d'un essai sur le traitement chirurgical de l'inflammation & de ses suites / par M. Bell ... Traduit de l'anglois sur la quatrième & dernière ed.; augm. de quelques notes & de recherches sur la teigne. Par M. Bosquillon.

  • Bell, Benjamin, 1749-1806.
Date:
1788
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Credit: Traité théorique et pratique des ulcères. Suivi d'une dissertation sur les tumeurs blanches des articulations, et précédé d'un essai sur le traitement chirurgical de l'inflammation & de ses suites / par M. Bell ... Traduit de l'anglois sur la quatrième & dernière ed.; augm. de quelques notes & de recherches sur la teigne. Par M. Bosquillon. Source: Wellcome Collection.

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    eft en conféquence important de s’efforcer de connoitre les caufes capables de produire ce fymptome, les circonftances qui accompagnent, & la méthode curative la plus propre à le dif- fiper. Ces raifons fuffifent pour le mettre au nombre des premiers objets que l’on doit traiter dans toute differtation de chirurgie. Toute partie organique du corps eft, comme Von fait, fujette à l’inflammation. Néanmoins, nous ne nous occuperons pas ici des inflamma- tions internes, parce que les fymptomes qui les accompagnent communément, font plutôt du reflort de la Médecine que de la Chirurgie. Nous nous bornerons , en conféquence , à confidérer les phénomènes que préfente le plus fréquem- ment cette maladie, lorfqu’elle fe manifefte exté- rieurement ; & comme la plupart font aifés a con- noitre , lorfque l’on connoit bien le phlegmon ou l’inflammation locale, nos obfervations rouleront particuliérement fur cette efpèce. §. PREMIER. Des fymptomes & des terminaifons du. phlegmon. | On entend communément fous la dénomina- tion de phlegmon, une tumeur circonfcrite , accompagnée de chaleur, de rougeur, de tenfion, & dune douleur pulfative. Tels font les premiers fymptomes que l’on obferve dans chaque efpèce de phlegmon. Lorfque ces fymptomes sont lé- gers, & que la partie affectee n’eft pas confi- dérable, ils n'influent communément que très- peu, ou même nullement, au moins d’une ma- nière fenfible, fur le fyftéme général; mais quand ils font plus confidérables, & que l’inflammation