De l'élément nerveux dans le croup / par Ed. Lallement.

  • Lallement, J.N. Edmond.
Date:
[1864]
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Credit: De l'élément nerveux dans le croup / par Ed. Lallement. Source: Wellcome Collection.

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    ques, a su résoudre la plupart des difficultés, et malheureusement je n’ai pas beaucoup de conséquences pratiques à tirer de cette longue analyse. Diagnostic. — Depuis Bretonneau et Guersent on sait établir la différence entre les diverses causes du laryngisme: on ne confond plus que dans des cas très-difficiles (1) la laryngite striduleuse avec le croup; on trouve partout le diagnostif entre ces maladies et le spasme idiopathique de la glotte (asthme de Kopp, de Millar, thy- mique, spasme de la glotte). Mais les accès de suffocation sont loin d’exister toujours ; ils manquent précisément lorsque les pseudo- membranes sont généralisées, lorsque le croup revêt un caractère infectieux sur lequel nous avons tant insisté, enfin lorsque, par les progrès de l’asphyxie, il n’y a plus de réaction possible contre l’obs- tacle à I entrée de l’air dans les voies aériennes. Ce n’est donc pas seulement sur les symptômes de dyspnée, de suffocation, de siffle- ment laryngo-trachéal, de voix éteinte même, qu’on peut se baser pour diagnostiquer la présence des produits couenneux dans le larynx; ils ont une importance immense, sans doute, mais il ne faut pas que leur absence ou celle de l’un d’eux soit une raison suffisante pour exclure absolument l’idée de diphthérie laryngée. Bien en- tendu, je reconnais autant que personne leur valeur pour le diag- nostic de la forme de la maladie; je crois S’avoir prouvé en déclarant que le croup simple localisé était précisément celui qui est accompa- gné des accidents spasmodiques les plus intenses. J’appelle l’attention sur les phénomènes de congestion et de pieuro-pneumonie qui se présentent en même temps que les autres accidents de paralysie; on reconnaîtra qu’ils ne sont pas une simple coïncidence, mais qu’ils sont enchaînés aux troubles généraux d’une façon encore plus étroite que ces mêmes lésions aux maladies géné- rales (fièvre typhoïde, puerpérale, les empoisonnements et étals septiques divers, etc.), puisqu’ils ne sont qu’une conséquence de la pa ra I y si e gén é ra I i sée. (I) Vaulhier, du Faux croup, thèse fie 1848.