Rapport et instruction pratique sur le choléra-morbus.

Académie nationale de médecine (France)

Date:: 1832

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Credit: Rapport et instruction pratique sur le choléra-morbus. Source: Wellcome Collection.

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variées ïether, Facétate d’ammoniaque, îammoniaque eu îi([ueiir, remplissaient la meme indication. On comprend bien sans doute, et on i’a plusieurs fois, expérimenté, que, dans les cas où les forces vitales presque éteintes avaient besoin d’étre ranimées, ces divers excitans, donnés instantanément, aient été très-utiles : toutefois plusieurs des symptômes observés pendant la maladie, et surtout les lésions anatomiques reconnues après la mort, doivent en¬ gager a n’employer ces moyens qu’avec une sage réserve. Les excitations violentes de la peau surtout le corps, et spécialement sur le trajet de la moelle épinière, à l’aide des ventouses, des vésicatoires, des sinapismes, des linimens ammonaicaux, de l’eau bouillante, du marteau brûlant, ont eu des succès. Il faut noter particulièrement l’excitation ou la cau¬ térisation de la colonne vertébrale par les moyens suivans : une bande de molleton de laine de la longueur de la colonne vertébrale et de six pouces environ de large, est im¬ bibée d’un mélange d’essence de térébenthine huit parties et d’ammoniaque liquide une partie; on étend cette bande sur toute la longueur de la colonne vertébrale, et on la re¬ couvre d’une autre bande double de linge humectée d’eau chaude et exprimée. On promène ensuite sur toute la lon¬ gueur de ce linge, en appuyant modérément un fer à re¬ passer d’une chaleur suffisante pour repousser les fluides dont sont empreintes les étoffes, jusqu’à ce que l’évapo¬ ration les ait à-peu-près desséchées. On suspend alors 4 cette opération, que l’on réitère d’heure en heure jusqu’à ce que l’amélioration de l’état du malade permette soit de la cesser, soit d’en éloigner l’application. On s’est aussi servi d’une bande de flanelle trempée dans un mélange.