Rapport et instruction pratique sur le choléra-morbus.

  • Académie nationale de médecine (France)
Date:
1832
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Credit: Rapport et instruction pratique sur le choléra-morbus. Source: Wellcome Collection.

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    position plutôt qu une maladie. EÎIe n’a guère demandé (}ue des soins hygiéniques généraux. On a pu continuer de vaquer à scs occupations - on a évité le froid et i’hu- midité des nuits et des matinées; on a mangé moins que d’habitude, et i’on a été sévère pour ïe choix des ali- mens. On a pris tous ics matins, tantôt une infusion llîéiforme légèrement aromatique ou amère, tantôt une décoction mucilagineuse ou rafraîchissante, i’eau de Cha- teîdon ou de Seitz, la limonade gazeuse, et l’on a ainsi traversé i’épidémie sans autre mauvaise fortune. Période d’invasion. Dans le plus grand nombre des cas, on a vu se dessiner îe choléra au premier degré de son intensité, tel que nous l’avons signalé plus haut, et tel qu’on l’a désigné dans ie monde sous le nom de cholérine. ' C’est contre cette phase de la maladie que les secours de l’art ont été efficaces, parce qu’ils étaient invoqués à temps. Alors, à l’aide d’un traitement approprié, on a pu arrêter le mal dans son principe; et fon a diminué ainsi beaucoup le nombre des cas graves et des accidens funestes. Soit que le choléra ait été annoncé parla céphalalgie, ou par les crampes, ce qui n’a eu lieu que rarement; soit qu’il ait commencé par les anxiétés épigastriques et îe vo¬ missement, ce qui a été plus fréquent; soit enfin qu’il ait débuté par les coliques et par la diarrhée, ce qu’on a vu le plus ordinairement, toujours, tout en prenant en grande considération la nature delà maladie, il a fallu avoir égard surtout à la constitution des individus.