Rapport et instruction pratique sur le choléra-morbus.

  • Académie nationale de médecine (France)
Date:
1832
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Credit: Rapport et instruction pratique sur le choléra-morbus. Source: Wellcome Collection.

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    *N ( 8 ) « La Jurcc de la période æstueuse, non plus que la du¬ ree de la période aîgide, n’a rien de fixe. On l’a vue quel- ( qiiefois se terminer par la mort au bout de quelques heures; d’autres fois elle s’est prolongée jusqu’à trois jours, et alors i’issue était variable. Enfin on fa vue souvent commencer ie choléra, sans que la période algide eût paru. Nulle corrélation , nulle dépendance n’ont pu être cons¬ tatées entre la période algide et la période æstueuse. Non- seulement la première n’appelait pas inévitablement la se- « coude; non-seulement la seconde ne devait pas faire sup- jioser la première, puisqu’on les a vues réciproquement l’une sans l’autre ; mais il n’existait encore entre les deux aucun rapport, soit de durée, soit d’intensité. Bien plus, la période de réaction s’est surtout montrée complèt^, soute¬ nue, régulière, dans les cas où la période de concentration avait été faible et de courte durée. La période æstueuse a marché sous plusieurs formes. Dans certains cas, elle s’est établie graduellement ; elle a été modérée, mais suffisante. Le pouls acquérant suc¬ cessivement de la force et conservant de la régularité, ar¬ rivait à 80 ou 90 pulsations par minute. Les traits repre¬ naient l’état normal, en offrant cependant un peu plus d’animation, mais sans avoir les caractères de la face vul- tueuse. Une moiteur douce, et successivement une trans¬ piration forte et des sueurs abondantes, liquides, vapo¬ reuses, survenaient. Au bout de 24 ou de 48 heures de cet état, il n’a pas été rare de voir se former des éruptions di¬ verses , quelquefois miliaires, jointes à des sueurs hali-. tueuses, abondantes, et souvent alors les malades entraient en convalescence. La période de réaction était d’autres fois insuffisante ; elle