Thèse pour le doctorat en médecine : présentée et soutenue le 19 juillet 1839, / par C.-L.-S.-Adolphe Secretan, de Lausanne (Suisse) ... Considérations pratiques sur les rétrécissements et les fistules de l'urèthre. ... [etc].

  • Secretan, C.-L.-S.-Adolphe.
Date:
1839
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Credit: Thèse pour le doctorat en médecine : présentée et soutenue le 19 juillet 1839, / par C.-L.-S.-Adolphe Secretan, de Lausanne (Suisse) ... Considérations pratiques sur les rétrécissements et les fistules de l'urèthre. ... [etc]. Source: Wellcome Collection.

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    Montpellier, au dernier degré de perfection. Cet habile praticien a en outre employé la cautérisation avec tant de hardiesse et en même temps avec tant de sagacité, il en a étendu l’usage à des cas si variés, qu’elle est devenue entre ses mains un des agents thérapeutiques les plus efficaces. La cautérisation agit, ou comme résolutif puissant, comme mo¬ dificateur des surfaces, quand elle est superficielle , ou comme destructif, quand elle est profonde; mais qu’elle agisse d’une ma¬ nière ou d’une autre , elle détermine une réaction inflammatoire dans les tissus qu’elle atteint : il n’est donc pas prudent de l’ap¬ pliquer lorsqu’il existe un gonflement assez grand pour faire crain¬ dre une rétention d’urine, si on l’augmente. C’est une raison de ne cautériser que lorsque l’on a acquis un certain degré de dilatation. D’ailleurs, tant que la dilatation réussit il fautla continuer, et ne cau¬ tériser que lorsque le canal a atteint à peu près son volume normal, il est des rétrécissements qui ont besoin de cette cautérisation pour achever le traitement: ce sont ceux où le gonflement et l’hypertrophie de la muqueuse ont beaucoup de tendance à se reproduire , ceux qui, après qu’ils sont détruits, conservent du suintement. Dans ces cas, une cautérisation très-superficielle exerce sur les tissus une action tonique qui maintient la guérison. Le resserrement qui en résulte tarit aussi le suintement. il est des rétrécissements qui sont saignants et qui sont trop sen¬ sibles pour supporter la dilatation. Heureusement que c’est précisé¬ ment dans ces cas que la cautérisation produit les meilleurs effets, en renouvelant les surfaces fongueuses et saignantes, par une surface moins vasculaire et plus ferme, et en détruisant la sensibilité anor¬ male de la partie. Une fois que ces deux résultats sont obtenus, si cela est nécessaire, on pourra revenir à l’usage des sondes, qui alors seront mieux supportées par les surfaces régénérées. Nous conseillons d’at¬ tendre, pour commencer Fusage des corps dilatants, que la partie cautérisée se soit recouverte de son épilbélium, et même que cet épi- î 3c 9. — Secretan. 7