Thèse pour le doctorat en médecine : présentée et soutenue le 19 juillet 1839, / par C.-L.-S.-Adolphe Secretan, de Lausanne (Suisse) ... Considérations pratiques sur les rétrécissements et les fistules de l'urèthre. ... [etc].

  • Secretan, C.-L.-S.-Adolphe.
Date:
1839
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Credit: Thèse pour le doctorat en médecine : présentée et soutenue le 19 juillet 1839, / par C.-L.-S.-Adolphe Secretan, de Lausanne (Suisse) ... Considérations pratiques sur les rétrécissements et les fistules de l'urèthre. ... [etc]. Source: Wellcome Collection.

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    V Les ulcérations. Elles peuvent être le résultat d’une inflammation simple ou bien spécifique. 2° Aux ulcérations succèdent des cicatrices, qui froncent les points quelles occupent, et peuvent produire des brides plus ou moins sail¬ lantes. Les brides se forment encore si deux points ulcérés de la cir¬ conférence de l’ûrèthre viennent à se réunir par cicatrice. Ces brides peuvent exister sur les côtés seulement, ou s’étendre d’un côté h l’autre du diamètre de Furéfliré. M. Rieord a vu un cas où le canal était séparé en deux par une bride, comme le canon d’un fusil à deux coups, et il l’a détruite par une inci¬ sion. Du reste, la cicatrice est tine terminaison de maladie qui peut exister avec ou sans difformité; elles peuvent gêner ou non les fonc¬ tions , et ce n’est que quand elles les gênent qu’il faut s’en occuper. On ne doit pas traiter tons les rétrécissements, mais abandonner à eux-mêmes ceux qui sont définitivement arrêtés ,et ne gênent en rien. 3° Les végétations, admises par l’illustre Ambroise Paré (1), par Guil¬ laume Loyseau (2) et les chirurgiens de leur époque, sous le nom de carnosités, regardées comme indubitables par Daran, révoquées en doute par Brunner (3), n’ont jamais été rencontrées par J.-L. Petit (4). Morgagni rapporte que, dans le grand nombre de cadavres qu’il a disséqués, et dont il a examiné l’urèthre, à peiné s’est-il trouvé un fait qui constatât l’existence de ces carnosités, tandis qu’il a observé bien des fois des indurations et des cicatrices de ce canal (5). Lafaye a examiné un grand nombre de cadavres de personnes qui , avaient été sujettes à des difficultés d’uriner, et à la rétention d’urine, après avoir eu plusieurs blennorrhagies, et n’a jamais trouvé dans —- .m- -- (1) Liv. xix, cbap. 26 et 27. (2) Observ. méd. et chir.} par G. Loyseati; Bourdeaux, t617. (3) Éphém. ger. cen(. 1 et 2, obs. xci. (5) De sedibus, epist. xui, art. 38. ' \ •*\. v i