Observations sur les maladies des armées dans les camps et dans les garnisons, avec des mémoires sur les substances septiques et anti-septiques, lus à la Société Royale ... / [Sir John Pringle].

  • Pringle, John, Sir, 1707-1782
Date:
1795
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Credit: Observations sur les maladies des armées dans les camps et dans les garnisons, avec des mémoires sur les substances septiques et anti-septiques, lus à la Société Royale ... / [Sir John Pringle]. Source: Wellcome Collection.

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    partie de cette matière ayant été abforbée , n’ait dccafionné la fievre lente. En effet , j’ai remarqué depuis ce tetns-là fix cas , où la douleur Si le boi- tement étoient évidemment caufés par la fuppura- tion. 11 y eut trois de ces cas où la matière aboutit à un abcès dans la partie fupérieure de la cuiffe , qui Te vuida en grande quantité , Si les malades fe rétablirent. Dans les trois autres , la matière ne parut qu’après la mort. Dans l’un , la matière étoit logée fur le inufcle pfoas , du côté boiteux , ÔC nulle part ailleurs ; dans le fécond , elle étoit tout autour de l’articulation , tandis que l’acetabulum ÔC la tête de l’os du fémur étoient cariés ; dans le troi- fieme , l’articulation étoit pareillement cariée, Si la matière l’environnoit aufîi bien que la vefîie. On en trouva aufïi dans le rein du même côré. Le feu doc- teur Jean Clerk m’apprit, après la première paix > qu’il avoit guéri des fciatiques opiniâtres Si d’autres douleurs arthritiques , en donnant pendant quelques mois confécutifs du favon, depuis une demi-once $ jufqu’à une once par jour; CHAPITRE III. Obfervations fur les rhumes & la phthijie pulmonaire* On joint avec raifon les rhumes lephthifïe aux maladies inflammatoires. Car un rhume récent, qui provient du froid , peut être regardé comme le pre- mier degré d’une péripneumonie ; & un rhume an^ tien Si négligé , comme le commencement d’une confomption. Aux obftruélions du poumon fuccédent de petites tumeurs £cdes ulcérés. En différens cadavres de per- fonnes mortes de la phthifie pulmonaire , j’ai trou- vé , en les difîéquant , les poumons adhérons.à I» pleure , pleins de ces tumeurs Si de ces ulcérés, K Zr