Observations sur les maladies des armées dans les camps et dans les garnisons, avec des mémoires sur les substances septiques et anti-septiques, lus à la Société Royale ... / [Sir John Pringle].

  • Pringle, John, Sir, 1707-1782
Date:
1795
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Credit: Observations sur les maladies des armées dans les camps et dans les garnisons, avec des mémoires sur les substances septiques et anti-septiques, lus à la Société Royale ... / [Sir John Pringle]. Source: Wellcome Collection.

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    çjui , attaquant les mufcles de la refpiration , ne (ont point accompagnés de fievre , ÔC qu’on guérit feu- lement par des remèdes externes. Il ne faut pas non plus les confondre avec des douleurs aux côtés , occafionnées par des vents auxquels les perfonnes hyftériques ÔC hypochondriaques font très-fujettes. Ces cas paroiffent rarement dans nos hôpitaux. Mais tous ceux que les maladies, & fur- tout celles des inteftins , ont réduit fort bas , font très-fujetsà ces points de côté venteux. Ces douleurs font eau- fées par des vents , ou par des excrémens renfer- més dans la partie du colon la plus proche du dia- phragme. Elles fe font communément fentir de la poitrine au dos, ou d’un côté à l’autre , affeéfent la refpiration , St font quelquefois accompagnées d’une toux petite , mais fréquente. Mais la fievre , ni le fang coëneiix , ni les autres marques d’une véritable pleuréfie ne fe rencontrent. La faignée peut faire du mal ; les carminatirs relâchans , avec quelque chofe de chaud appliqué à la partie affec- tée , donnent du foulagement. Les véficatoires font peut-être le feul remède qui foit commun à Fun St à l’autre. Quoiqu’on doive rejetterles jours critiques, il faut continuer d’obferver avec les anciens , certains pé- riodes de ces inflammations de poitrine , qui font accompagnées de fymprômes différens , St qui exi- gent un Traitement différent. On amené fouvent les malades à l’hôpital , lorfque l'inflammation s’eft déjà répandue fur les poumons , St qu’elle eft trop avancée pour céder à la faignée. Or , quoiqu’il ne foit pas à propos d’abandonner le tout à la nature , il eft cependant certain que fi les crachats paroif- fent tels qu’Hippocrate les décrit, nous devons les regarder comme un moyen de guérifon , gc ne point les détourner par les faignées ou par les pur- gations , comme je m’en fuis convaincu par l’expé- rience.