Observations sur les maladies des armées dans les camps et dans les garnisons, avec des mémoires sur les substances septiques et anti-septiques, lus à la Société Royale ... / [Sir John Pringle].

  • Pringle, John, Sir, 1707-1782
Date:
1795
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Credit: Observations sur les maladies des armées dans les camps et dans les garnisons, avec des mémoires sur les substances septiques et anti-septiques, lus à la Société Royale ... / [Sir John Pringle]. Source: Wellcome Collection.

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    des Romains, recommande aux officiers ces deux ar~ licles effentiels , les habits Sc le feu. §. II. Comment on peut prévenir les maladies qui proviennent de l'humidité. Quand les troupes vont en garnifon , les maré- chaux-des logis font obligés parleur devoir d’exami- ner toutes lescafernes que les inagiftrats du lieu leur préfentent , & de rejetter tous les rez-de-chauffees «des maifons inhabitées , ou qui paroiffent humides. [Nous avons eu un exemple qui nous a mis à portée de juger par comparaifon, des avantages que proctr- Te la féchereffe des étages élevés (i), qui font tou- jours préférables7 fur-tout dans les Pays-Bas, on les maifons n’ont point d’écoulemens. Mais eu cas qu’on ne puiffe point avoir de logement fec, la feule ref- fource , contre les maladies provenant de l'humidité; feroit d’augmenter le feu. Le plus sûr moyen , lorfqu’on fe trouve en campa- gne , eft de faire des tranchées tout autour des tentes ; ce qui , non-feulement diminue l’humidité naturelle de la terre } mais encore intercepte l’eau de la pluie qui s’écoule fans mouiller la paille. Cette précaution eff: toujours néceffaire, quand on ne refteroit campé que quelques jours dans Je même endroit. II eff de la derniere importance de faire diffribuer aux foldats de la paille en abondance , & delà fai- re fouvent renouvelîer ; un lit fec nouveau e-ft nonfeuîement plus agréable , mais fert encore de préfervatif contre les maladies. C’eff: aufïï par cette raifon que les foldats en changeant de camp , jouif- fetit communément d’une meilleure fanté ; parce qu’a- lors on abandonne la paille humide & pourrie. Maïs dans les camps fixes, où on ne fauroit touours fe