Observations sur les maladies des armées dans les camps et dans les garnisons, avec des mémoires sur les substances septiques et anti-septiques, lus à la Société Royale ... / [Sir John Pringle].

  • Pringle, John, Sir, 1707-1782
Date:
1795
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Credit: Observations sur les maladies des armées dans les camps et dans les garnisons, avec des mémoires sur les substances septiques et anti-septiques, lus à la Société Royale ... / [Sir John Pringle]. Source: Wellcome Collection.

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    fenterie elt fréquente ; la troifieme efpece tire fou origine de la paille qui fe pourrit dans les tentes ; & la quatrième provient de l’air qu’on refpire dans des hôpitaux pleins de gens incommodés de mala- dies putrides. On doit aufîi rapporter à un degré inférieur de cette derniere efpçce , l’air des cafer- lies, quand elles font trop pleines , 6c qu’on n’a pas le foin de les entretenir proprement 3 celui des vaifTeaux de traufport , lorfqu’on fe trouve fort ferré qu’on refie long-tems en mer. On peut obferver à l’égard de la première efpece de mauvais air , que pendant la derniere guerre l'ar- mée entière n’a jamais campé afîez près des marais , pour qu’elle en fût fenliblement incommodée \ mais quelques détachemens fouffrirent de cette caufe , un en Zélande , 8c un autre dans les lignes de Berg-op- Zoom (1); ÔC la derniere année de la guerre, une grande partie des troupes ayant été mife en quartier près des inondations de Bois-le-Duc, elles devinrent extrêmement malades (2). Or, comme les exhalai- fons qui s’élèvent des marais font compofées non- feuletnent die particules aqueufes , mais encore d’é- manations putrides produites par une multitude in- nombrable de plantes ëC d’infedfes qui y meurent y pourrilfent , il ne paroît pas furprenant que les maladies dont fe trouvent affeéfés ceux qui ref- pirent cet air , foient d’une natfîre putride SC ma- ligne , & que les fievres d’automne les flux de ventre foient dans ce pays II fréquens ii infects &. fi dangereux (3). Après les marais , les endroits les plus mauvais pour camper , fout les terreins bas & trop chargés d’arbres. L’air fe trouve alors non - feulement hu- mide 5c mal-faip en lui même ; mais en croupif- (0 Part. I. Chap. VII. (2) Part. I. Chsp VIII.