Traite de pathologie generale / Contributors:- a. Chauffard, X. Arnozan, A. Charrin, N. Halle, P. Delbet, c. Chabrie and J. Dejerine.

Bouchard, Ch editor.

Date:: 1901

Credit: Traite de pathologie generale / Contributors:- a. Chauffard, X. Arnozan, A. Charrin, N. Halle, P. Delbet, c. Chabrie and J. Dejerine. Source: Wellcome Collection.

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$cytose comme nous disons maintenant. Ainsi s'e\])liqnent les nodules dits inlectieux par Hanot, et dans lesquels il voulait voir une lésion caraeté- ristique des l'oies infectieux. Existe-t-il des rapports entre ces hyperleucocytoses locales et le chiilVe moyen des leucocytes circulants? Peu de documents existent encore sur ce point. Rappelons cependant que, d'après Hanot et Meunier, le nomhi e des leucocytes est accru dans la cirrhose liypei'tropliique l)iliaii'(>, et s'élève souvent jusqu'cà 10 000 et 15 000 par millimètre cuhe. 11 ne paraît pas, d'autre part, qu'au niveau du l'oie les leucocytes soient seuls aptes à jouer le rôle de plia^^ocytes, et à côté d'eux, il faut reconnaître môme activité pliagocytaire aux celhdes hépati(pies de la zone marginale du lobule. Ce sont de véritables macrophages, qui interviennent énergiquement dans la lutte contre les microbes, toxines et poisons, mais souvent succombent dans ce conllit. On ne ])eut guère contester aujour- d'hui la participation directe des cellules hépatiipies dans l'édilication des nappes de sclérose. C'est la part du feu pour ainsi diie, et c'est grâce à ces défenses cellulaires multiples qu'une partie de l'organe se trouve protégée et en état de compenser la perte des unités détruites. A la faveur des notions qui précèdent, bien des faits expérimentaux et cliniques s'expliquent, et l'on comprend comment une même espèce d'infection ou d'intoxication peut, suivant les cas, conditionner des lésions hépatiques si diverses. C'est toujours affaire de nocivité, de doses, et de durée, du type fort ou faible de l'agression organique subie. Dans l'intoxication alcoolique suraiguë, par exeuq^le dans la mort par delirium tremens, on trouve un véritable foie infectieux aigu, avec stéatose diffuse et zones d'infdtration end)ryonnaire ; tandis qu'aux formes les plus chroniques de l'alcoolisme appartiennent les cirrhoses veineuses typiques. De même, il existe un ictère grave syphilitique, et les ol)servations en sont aujourd'hui trop nombreuses et trop exactement couq)arables pour qu'on puisse les expliquer par une simple coïncidence: luais on ne le voit apparaître (pie dans la période secondaire, en pleine virulenc(> l'orle de la maladie, et surtout chez la feuuue, dont on connaît la moindic lésistance vis-à-vis de la syphilis secondaire. Ce n'est (pie bien plus lard dans l'évolu- tion de la vérole que se montrent les foi iues scléro-gommeuses. li'ictèi'e grave secondaire tue pres(pie toujoins, et le traitement spéciliipie reste inefficace, le poison syphilitique agissant, dans ces formes ultra-viru- lentes, avec une int(Uîsité comparahle à celle du ]ihosphor(>; la cellule hépati([ue, direct(iment atteinte sans dia])édèse protectrice, est frappée de nécrose infectieuse aiguë. La cii'rhose teiTiaire du foi(î est, au con- traii'c, jusiiciahie du traitement spécili(pie, et, grâce à la sni'vivance des unités glandulaires [)rotégées et restées saines, une guéi'ison déliuitive peut être ohteime. Même contiaste pouriait être étahli eidie l(!s formes aiguës et néci'o-$