Traite de pathologie generale / Contributors:- a. Chauffard, X. Arnozan, A. Charrin, N. Halle, P. Delbet, c. Chabrie and J. Dejerine.

  • Bouchard, Ch editor.
Date:
1901
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Credit: Traite de pathologie generale / Contributors:- a. Chauffard, X. Arnozan, A. Charrin, N. Halle, P. Delbet, c. Chabrie and J. Dejerine. Source: Wellcome Collection.

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    linurie et la glycosurie disparaissent, le bleu reste encore intermittent : plus tard encore, une fois la guérison réelle obtenue, Félimination du bleu devient continue cyclique. De tels faits sont de tous les jours; et des constatations analogues peuvent se faire au cours des cirrhoses hypertro- phiques alcooliques quand elles évoluent vers la guérison, au cours de la maladie de Hanot, etc. Les signes chimiques de Tinsuffisance hépati((ue s'ordonnent en une série naturelle. Aucun d'eux, pris isolément, na une valeur absolue. Leur juxtaposition dans les types complets, leurs combinaisons variées dans les types dissociés, leur évolution cHnique dans le temps, attestent leur ori- gine hépatique, leur valeur diagnostique et pronostique, et ne me paraissent pas justifier des conclusions négatives. Nous avons d'autant plus d'intérêt h mettre en œuvre l'épreuve de la glycosurie alimentaire que, seule, elle nous permet d'interroger une autre fonction majeure de la cellule hépatique, Vaction cVarrêt sur les poisons. Les recherches de Roger, en eftet, ont bien montré qu'action glycogé- nique et action antitoxique sont connexes et solidaires; un foie qui ne contient plus de glycogène, ou n'en forme plus aux dépens des apports hydrocarbonés, devient incapable d'exercer son action protectrice vis-à-vis des poisons de toutes sortes qui traversent son parenchyme. Cette relation des deux fonctions, physiologiquement prouvée, est moins facile à démontrer sur le terrain de la clinique. Elle est cependant vraisemblable, et l'on est conduit à l'admettre par analogie. C'est là une raison de plus pour conserver, à l'épreuve de la glycosurie alimentaire, une place importante dans la sémiologie chimique des affections hépa- tiques.' C. Urobiltnurie. — L'urobiline est un des pigments urinaires patholo- giques que l'on rencontre le plus souvent et en plus grande proportion. Les recherches de Hayem ont montré toute l'importance de l'urobilinurie comme signe d'une insuffisance fonctionnelle du foie liée à une hémolyse trop active. Cliniquement, l'urobiline se décèle dans l'urine ou le sérum, par les deux réactions suivantes : au spectroscope, bande d'absorption située entre b et F, apparente aussi bien en solution acide qu'en solution alca- line; chimiquement, fluorescence verte et dichroïque, obtenue par l'addition de quelques gouttes d'une solution de chlorure de zinc à l'urine traitée par AzIP. L'urine fraîche peut, au lieu d'urobiline, ne contenir que soji chromo- gène (urobiline réduite de Disqué); l'urobiline apparaît par l'action d'un oxydant, tel que la solution iodo-iodurée (Ilayem). Les recherches chimiques de ces dernières années nous montrent que l'urobiline dérive de l'hémoglobine par réduction et dédoublement, que le processus de réduction s'efl'ectue dans les tissus ou dans le foie.