Physiologie expérimentale sur la digitale et la digitaline : leur influence sur les muscles lisses et striés, les nerfs volontaires, sympathiques, pneumogastriques et sensibles du coeur, action intime sur les circulations cardiaque, capillaire, artérielle, veineuse et lymphatique, théorie dynamique de la secrétion urinaire, les secrétions dans leurs rapports avec la tension vasculaire sanguine, balancement des secrétions, etc. / par Armand-Pierre Gourvat.

  • Gourvat, Armand Pierre.
Date:
1871
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Licence: Public Domain Mark

Credit: Physiologie expérimentale sur la digitale et la digitaline : leur influence sur les muscles lisses et striés, les nerfs volontaires, sympathiques, pneumogastriques et sensibles du coeur, action intime sur les circulations cardiaque, capillaire, artérielle, veineuse et lymphatique, théorie dynamique de la secrétion urinaire, les secrétions dans leurs rapports avec la tension vasculaire sanguine, balancement des secrétions, etc. / par Armand-Pierre Gourvat. Source: Wellcome Collection.

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    il est évident que nuus ne pouvons l’attribuer à l’excitation des pneumogastriques par la digitaline , puisqu’ils étaient sectionnés. Par conséquent la théorie de Traube est démentie par tous les faits et doit être oubliée. Faut-il admettre, avec M. Onimus, (|ue l’abaissement de la tension est dû à Faffaiblissement progressif du cœur? Cette raison ne nous paraît pas suffisante, car si elle peut expliquer la diminution de tension à dose toxique parla para- lysie du muscle cardiaque, elle ne saurait l'expliquer pour des doses contro-stimulantes, comme I et 2 centig,, qui ne paraissent pas incommoder les chiens d’une manière sensible et amènent, néanmoins, un abaissement notable de la tension artérielle. Il fallait donc chercher une cause plus générale, pouvant s’appliquer à tous les cas. Or, parmi les nerfs du cœur, il en est un qui exerce une influence considérable sur les modifications de la tension artérielle: c’est le nerf dé- presseur ou neif sensible du cœur, découvert par MM. Ludwig et Cyon, nerf qui tire son origine du pneumogastrique et du laryngé supérieur pour se rendre au cœur et qui, dans les circonstances de gène de la circulation cardiaque, produirait par l’intermédiaire de la moelle épinière, la paralysie ou re- lâchement des vaso-moteurs et la tendance au vide dans les petits vaisseaux. Nous avons pensé que ce nerf n'était peut- être pas étranger à l’action dépressive d’une forte dose de digitaline sur la tension artérielle, et c’est dans le but de nous en assurer que nous avons fait l’expérience suivante. Kœpéi'ience 14. — Nous avons isolé les nerfs dépresseurs sur un lapin dont nous avons rais la carotide en communi- cation avec riiémodynamomètre enregistreur. Leur électrisation successive fait baisser la tension ; mais celle-ci revient à l’état normal dès que le courant est sus- pendu. Leur identité étant établie, nous les sectionnons tous les deux, et aucun changement ne se produit dans la tension, qui reste après la section ce qu’elle était avant.