De l'ostéite vertébrale : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 28 mars 1836 / par Louis Mourgue.

  • Mourgue, Louis.
Date:
1836
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Credit: De l'ostéite vertébrale : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 28 mars 1836 / par Louis Mourgue. Source: Wellcome Collection.

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    ainsi que pour les cartilages. Duverney, Bieliat, Lobstein , Dupuytren, M. Ricberand , ont adopté la même opinion. Delpech ne trouve pas absolument exacte la comparaison de la carie à l’ulcère des parties molles. M. Sanson (thèse de concours) la définit une inflammation de 1 élément organique du tissu osseux,suivi de sa suppuration et de sa destruction. M. Dugès la considère comme une suppuration des os entre- tenue par un vice interne. MM. S.Cooper, Brodie,à l’exemple de Polt,regardent le mal vertébral comme une carie , serophuleuse (M. Ollivier, maladies de la moelle)* M. Brodie pense que la maladie débute le plus souvent par les fibro- cartilages. Le mal vertébral, dit M. Dugès (1), consiste dans une inflammation chronique,primitive ou consécutive du tissu spongieux et très-vasculaire du corps des vertèbres. Enfin, MM. Lallemand, Roche et Sanson consi- dèrent cette maladie comme une inflammation du corps des vertèbres, attaquant tantôt leur surface, tantôt leur partie profonde. § III.D'autres auteurs n’ont point admis ces opinions, et ont nié que la carie soit une forme possible de l’ostéite. Voici les principales raisons qu'ils allèguent à l’appui de leur manière de penser. La carie n’est pas une inflammation, puisqu’elle attaque le plus souvent les individus faibles et d’une constitution opposée à celle qui prédispose aux phlegmasies.Mais qu’on veuille bien remarquer aussi que, dans ces cas, les symptômes de l'inflammation sont obscurs, leur marche lente. Le peu de vitalité dont jouissent les os, et surtout l’altération générale qu’éprouve l'économie sous l’influence d’une diathèse, eau se prédispo- sante necessaire,d’après certains auteurs, modifient puissamment la malad-e, et nous expliquent la prétendue spécificité que quelquesauteurs lui reconnaissent. Que si l’on nous demande comment la maladie se déclare dans des circonstances, en apparence si peu favorables à son développement, tout en avouant notre ignorance , nous répondrons par des faits. Les phthisiques ne périssent-ils pas souvent d'une pneu- (1} Voyez l'excellent mémoire qu'il a inséré dans le toin. 3e des Kphém. méd. de Montpellier.