Volume 1

Traite de chimie anatomique et physiologique normale et pathologique, ou, Des principes immediats normaux et morbides : qui constituent le corps de l'homme et des mammiferes / par Charles Robin et F. Verdeil.

Date:
1853
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Credit: Traite de chimie anatomique et physiologique normale et pathologique, ou, Des principes immediats normaux et morbides : qui constituent le corps de l'homme et des mammiferes / par Charles Robin et F. Verdeil. Source: Wellcome Collection.

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    Il est vrai que les résullals de l’analyse élémentaire sont obtenus plus rapidement que ceux de l’analyse immédiate; mais a-t-on marché plus vite que les autres quand on a fait un travail qui ne sert à rien, si ce n’est à soi, comme exercice chimique qu’on aurait pu faire en exécutant quelque chose d’utile ? Il est vrai encore que ces résultats ont un cachet de préci- sion absolue séduisant, qui manque à l’analyse immédiate, qui est forcée de se borner souvent à constater la qualité, la na- ture, sans la quantité. Mais regardez au fond, comparez les ré- sultats obtenus, surtout par deux auteurs différents, et vous trouverez des dissemblances de résultats, qui sont tout aussi grandes que les analyses immédiates quantitatives quelcon- q[ues qui ont été faites jusqu’à présent. Si la marche quewous suivons est plus longue que l’autre, elle est plus belle aussi, parce qu’elle est plus sûre ; elle est plus utile parce qu’-elte rend compte de beaucoup de phénomènes présentés par ■les corps vivants, dont pas un n’a été expliqué par tous les dosages connus d’azote ou de carbone. Nous ne croyons donc pas nécessaire de dire bien longue- ment que par l’analyse élémentaire, le sang artériel, sous l’in- fluenoe de deux régimes différents, se compare, dans un cas, facilement à l’albumine, pourvu qu’on y ajoute un excès d’oxygène; dans le second cas, la même comparaison indi- que un excès d’hydrogène (page 36). Si l’on compare le sang au chyle en le recueillant simultanément sur un même animal, l’analyse élémentaire donne une grande analogie de composi- tion entre ces deux liquides, etc. Inutile de dire que l’azote qui s’élimine sous forme d’urée est regardé comme représentant une combinaison ultime des aliments azotés et des tissus protéiques de l’économie. Nous ne pensons pas, après ce qui précède, avoir autre 'chose à faire que signaler le travail de M. Boussingauk (1) sur la quantité d’ammoniaque contenue dans l’urine, d’où il (1) Boussingallt, Rech. sur la quanlilé d'ammoniaque contenue dans l'urine (.4>i)i. de physique et de chimie, IS.iO, t. XXIX, p. 472).