Remede nouveau contre les maladies vénériennes tiré du règne animal; ou essai sur la vertu anti-vénérienne des alkalis volatils / [Bernard Peyrilhe].

  • Peyrilhe, Bernard, 1735?-1804
Date:
1786
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Credit: Remede nouveau contre les maladies vénériennes tiré du règne animal; ou essai sur la vertu anti-vénérienne des alkalis volatils / [Bernard Peyrilhe]. Source: Wellcome Collection.

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    [ zSy ] ^ pat la chaleur du lit. Qu’ils expliquent, d’après ce fait, fans tomber en contradidbion avec eux-mèines, pourquoi les véroles foufFrent plus l’hiver, que dans les autres faifons de l’année ? pourquoi l’Américain des Antilles, qui ne redentit jamais de douleurs vé- nériennes dans les climats brCilans d’Amérique, en éprouve d’atroces en approchant des climats froids, ou meme tempérés ? Cette difculïon n’eft pas indifférente. Il importe beaucoup , & quelquefois la vie en dépend , de ne pas fubir le grand remède fans néceflité. 11 faut donc écarter tous les figues trompeurs, & tel eft celui qu’on tire des douleurs nodurnes. Loin que celles-ci puifient fervir à caradérifer la maladie vénérienne, ce n’eft que par la maladie elle-rnême que leur pro- pre nature peut être déterminée. L’incertitude de leur diagnoftic eft caufe d’une' méprife très - ordinaire, c’eft de prendre des douleurs produites par des traite- mens mercuriels, portés jufqu’a la falivation, pour des douleurs que le mercure doit guérir , & qu’il ne fera qu’accroître (i ) j des maux de nerfs , pour des maux (i) Qui pçjî immodicam mercurii ingeftam quantitatem, & devoratum f&piîcs falivationis t&diam , fe doloribus venereis afi Jliâos putant t falluntur ftpè ; dolores enim ifii non funt rcverâ Vinerei y fed d mcrcurio fuccrefcunt. Balneis igitur fubcalidis ^ vrofufis elicitis fudoribus , remtdlis diapkorcticis, & laÜcâ dutâ