Contribution à l'étude de la transformation épithéliale de la leucoplasie vulvaire : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 24 mars 1905 / par Joseph Simoni.

  • Simoni, Joseph, 1875-
Date:
1905
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Credit: Contribution à l'étude de la transformation épithéliale de la leucoplasie vulvaire : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 24 mars 1905 / par Joseph Simoni. Source: Wellcome Collection.

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    \ CHAPITRE III ETUDE CLINIQUE L’apparition de la leucoplasie vulvaire est ordinairement précédée, souvent pendant des années, de prurit vulvaire. Ce- lui-ci devient de plus en plus intense, surtout la nuit, et em- pêche le sommeil ; il provoque un grattage répété, d’où résul- tent des excoriations multiples, qui finissent par le rendre très douloureux. Comme les divers topiques employés pour cal- mer le prurit tenace ne réussissent pas, les malades finissent quelquefois par employer la morphine, et même par en abu- ser. Les insomnies causées par ce symptôme peuvent aussi produire des troubles nerveux. Dans deux observations, une de Besnier et l’autre de Mo- nod (1), le prurit pouvait être attribué à la glycosurie, mais généralement il existe indépendamment de tout diabète et en attendant que la cause évidente de la leucoplasie vulvaire soit trouvée, il faut reconnaître que le prurit est un symptôme très constant de la leucoplasie vulvaire, si constant et si précoce qu’il semble en être la cause (Perrin). Les perles blanches, si souvent notées dans le Urciurosis vul- vœ, se rencontrent rarement chez les femmes atteintes de leu- ✓ (1) Thèse Bex, 1887.