Traité des torticolis spasmodiques, spasmes, tics, rythmies du cou, torticolis mental, etc. ... / préface de M. le professeur A. Pitres.

  • Cruchet, René, 1875-
Date:
1907
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Credit: Traité des torticolis spasmodiques, spasmes, tics, rythmies du cou, torticolis mental, etc. ... / préface de M. le professeur A. Pitres. Source: Wellcome Collection.

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    le menton incliné vers la poitrine, tantôt le con droit et iinnio- bile. Les Grecs appellent la prmnière ôt:iciOoxovo?, hi seconde so-pcj- Oo'ovoc, la dernière liiayo;', ([iielrpies médecins, moins subtils, emploient ces mots indistinctement. Ces affections tuent souvent en quatre jours; ce ternie dépassé, elles sont sans danger (1) ». Il est vraisemblable qn’nn tétanos ipii est sans danger an bout de quatre jours de durée ne peut être autre chose qu nu torticolis rliumatismal. Hippocrate et les Grecs, en plus des mots précé- dents, se servent encore du mot T/XriCOTOT/y.o; qui veut dire cou dur et rigide. — Ce qui montre également que le n'gor cervicis s’applique au torticolis rhumatismal, c’est que Pline l’Ancien en parle à propos des douleurs du cou (2). Le torticolis non rhumatismal peut être le sujet de considéra- tions analogues. Le torticolis articulaire était parfaitement connu d’Hippocrate (2), de Galien (4), d’Aétius (5), de Paul d’Egine (6), qui, parmi ses signes, mentionnaient l’angine verté- brale. H en est de même du torticolis par spasme et du torticolis paralytique', qui sont cependant plus difficiles à identifier à cause de leur dissémination dans des chapitres différents. Le torticolis soit paralytique, soit spasmodique, en effet, n’est pas alors étudié séparément; il est mentionné parmi les signes de la paralysie (“îol apaA’jxsio;:), d’une part; et, d’autre part, il est classé parmi les convulsions en général, et l’accès épileptique en particulier, où « la tète se recourbe et le cou se tord (ct'jyjrg ày/.u/vor) », comme dit Arétéi' de (’appadoce (7). De même, si Galien, dans son chapitre déjà cité sur les « Affections de la moelle épinière», écrit qiu' les luxations cervicales entrainent soit la paralysie des parties comprimées, soit la convulsion d('s jiarties opposées à la compression, il parle de spasme ou de (1) Ckt-se, De re medica, lib. IV, cap. iii, traduction A, Vkdkènes, p. 221. (2) Pi.tNE l’Ancien, liv. XXVIII, cap. iii. Edition l'anckoucke. t. 17, p. 13!k (3) lIippocuATE, Epid , traduclion Liri idô, t. U, ]ip. 9ô à !)9; Aphor., id., t. IV, j>. 499; Prorrh., id., t. V, p. .933; voir encore même t. V, pp. (i'il .à (143, et t. IV, pp. 19,9 à 217. (4) Galien, De !,ocis a/feclis, 1. IV, c. .9. (.9) .Aétiiis, Tetrahib., II, serm. 4, c. 47. (9) Paul d’Ecine, lib. 111, cap. 27.