Thèse pour le doctorat en médecine : présentée et soutenue le 8 août 1842, / par Michel-Louis Le Blanc de Varennes, de Nevers ... I. Des analogies et des différences entre le pancréas et les glandes salivaires. ... [etc].

  • Le Blanc de Varennes, Michel-Louis, active 1842-1845.
Date:
1842
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Credit: Thèse pour le doctorat en médecine : présentée et soutenue le 8 août 1842, / par Michel-Louis Le Blanc de Varennes, de Nevers ... I. Des analogies et des différences entre le pancréas et les glandes salivaires. ... [etc]. Source: Wellcome Collection.

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    de la glande pancréatique, très-analogue d’ailleurs par sa structure à celui des autres glandes salivaires, est contenu tout entier dans le- paisseur de la glande, d’où il sort pour percer immédiatement le duodénum, dans lequel il vient s’ouvrir. Les conduits des glandes sali vaires buccales font, au contraire, un trajet plus ou moins long , plus ou moins sinueux en dehors de la glande d’où ils partent, avant de se terminer. Les glandes salivaires buccales et abdominales ne sont point munies de réservoirs spéciaux destinés au liquide quelles sécrètent; au fur et à mesure qu’il est produit, il sort par l’extrémité du canal (1). Cette expulsion se fait mécaniquement tant par le trop plein des canaux que parla compression qu’exercent sur toutes ces glandes les muscles et autres parties mobiles qui les environnent. Cette compression a été niée par Bordeu , qui s’évertue longuement à démontrer son impossi- bilité anatomique. Elle est cependant assez évidente pour que tous les enfants sachent qu’en imprimant des mouvements rapides à tous les muscles de la mâchoire et de la langue, la sécrétion salivaire est notablement augmentée : ils se livrent souvent à cet exercice, et se portent des défis sur la quantité qu’ils sont susceptibles de rejeter dans un temps donné; je ne sache pas d’ailleurs qu’aucun autre physiologiste ait eu l’idée de nier cette influence, et je ne ra'arrêt* rai pas à réfuter les raisonnements ni les expériences de Bordeu , qui n’ont rien de solide. Le mouvement continuel des grosses artères qu’il touche, ceux du diaphragme, celui des intestins, la compression que doit exercer sur lui l’estomac dans l’état de plénitude, sont autant de causes mécaniques qui facilitent l’excrétion du liquide pancréatique ; comme les mouve- ments des muscles de la langue et de la mâchoire facilitent et accélè- rent celle des glandes solivaires. (i) Le paucréas fait quelquefois exception, notamment dans le chat, qui le présente assez souvent muni d’une vésicule analogue à celle du foie.