Dissertation sur les moyens réparateurs des pertes de substance de la face en général, et des lèvres en particulier : thèse présentée et soutenue à la Faculté de Médecine de Paris, le 18 août 1830.

  • Romand, Hippolyte-François-Marie.
Date:
1830
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Credit: Dissertation sur les moyens réparateurs des pertes de substance de la face en général, et des lèvres en particulier : thèse présentée et soutenue à la Faculté de Médecine de Paris, le 18 août 1830. Source: Wellcome Collection.

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    { ) un plus haut degré. Pourquoi, iuiprimé en juin 1828, le dernier vo- lume du Dictionnaire de médec ine , à côté de Tarticle siipplcmeri- taire Rhinoplastie n’en contient - il pas un second consacré à la chéi^ lopListie? Le mémoire de M. Roux de Saint-Maximin avait ])ourtant été publié dans le premier cahier de la Revue médicale de celte meme année. Pourquoi, dans la dernière livraison du nouve^au Dictionnaire de médecine et de chirurgie pratiques (mars i83o) n’eîi parle-t-on pas à l’article Cancer des lèvres? Mais revenons à Taillacot. J’ai fait honneur à la chirurgie nouvelle de l’invention de la chéilo- plaslie. Dès le seizième siècle pourtant, le professeur de Bologne, dans son livre sur les entes animales, avait déjà conseillé ce moyen pour réparer les lèvres et les joues. Mais son ouvrage, bien différent de tant d’autres, s’était élevé plus haut que la science contempo- raine. Taillacot eut le sort de ceux qui, devançant leur siècle, ne sèment que pour l’avenir : quand vient le temps de la récolte, la mort les a d’avance moissonnés. Ainsi, comme dit la Lancette fran- çaise, les moyens réparateurs du nez et des lèvres, conseillés par A. Paré J Taillacot et Garengeot, on les oublia après les avoir frappés de ridicule. En parlant du mépris où était tombé leur mode opéra- toire, je ne confonds pas le j)rincipe avec les applications. Taillacot pratiquait la chéiloplastie suivant la méthode italienne. C’était en- cort; au bras qu’il empruntait l’ente réparatrice. Je ne crois pas que ce moyen de prothèse soit également avantageux dans toutes les cir- constances. L’idée de ce genre d’opération est une de ces découvertes qui méritent d’occuper un rang honorable dans les annales de la chi- rurgie, et qui peuvent donner un jour de beaux résultats. Ce jour est enfin venu pour celle-ci. Le principe posé par les chirurgiens des quinzième et seizième siècles, de grands talens travaillent à le fécon- der. On peut dire même que la moisson est faite : ce point de chi- rurgie réparatrice laisse peu de chose à désirer. Rivale du procédé de Taillacot, la méthode italienne, dans laquelle le lambeau se dé- coupe sur le cou, a surtout occupé nos opérateurs. Mais, on doit l’a- vouer, leurs succès ne sont pas encourageans. Et si l’idée mère des