Du traitement des rétentions placentaires après l'avortement : étude historique, clinique & thérapeutique : thèse présentée et publiquement soutenue devant la Faculté de médecine de Montpellier le 15 juillet 1913 / par Gabriel Teillot.

  • Teillot, Gabriel, 1889-
Date:
1913
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Credit: Du traitement des rétentions placentaires après l'avortement : étude historique, clinique & thérapeutique : thèse présentée et publiquement soutenue devant la Faculté de médecine de Montpellier le 15 juillet 1913 / par Gabriel Teillot. Source: Wellcome Collection.

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    Pyohémie. — Au huitième jour environ, frisson violent; température à grandes oscillations irrégulières, état géné- ral mauvais ; suppurations multiples disséminées dans l’organisme. Dans ces conditions, on peut par un traite- ment chirurgical essayer de suppiimer le foyer initial, c’est alors l’hystérectomie, mais les résultats sont loin d’être encourageants. Mieux vaut s’adresser à une théra- peutique médicale. D’après un principe qui veut que, au cours d’une mala- die grave les manifestations locales sont de bon augure, on a eu l’idée d’utiliser dans ces conditions la méthode des abcès de fixation de Jochier. De 12 en 12 heures dans la peau du flanc ou à la cuisse, on injecte 1 cmc. d’essence de térébenthine avec la seringue de Luer. Au bout de quelques jours, 1 ou 2, ou bien il s’est for- mé à l’endroit de la piqûre une collection purulente qui a, en quelque sorte, joué le rôle d’un piège à microbes ou, au contraire, il n’y a eu aucune réaction. Dans le premier cas, il faut laisser à la collection le temps de se moisir, puis on l’incise, on l’évacue et on la soigne comme un abcès ordinaire. L’organisme a été capable de réagir, cé.st un élément de pronostic relative- ment bon. A Montpellier, M. le professeur Vallois a pu ainsi obtenir de fort bons résultats dans des cas jugés pourtant comme presque désespérés. Cette méthode a t-elle une réelle valeur thérapeutique ou est-elle simplement un élément pronostic. On n'est pas encore fixé à ce sujet. En tout cas lorsque l’abcès ne parvient pas à se for- mer, il est excessivement rare que la malade guérisse. La septicémie débute à peu près de la même façon que les pyohémies, mais il n’y a pas de suppurations locales