Du traitement des rétentions placentaires après l'avortement : étude historique, clinique & thérapeutique : thèse présentée et publiquement soutenue devant la Faculté de médecine de Montpellier le 15 juillet 1913 / par Gabriel Teillot.

  • Teillot, Gabriel, 1889-
Date:
1913
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Credit: Du traitement des rétentions placentaires après l'avortement : étude historique, clinique & thérapeutique : thèse présentée et publiquement soutenue devant la Faculté de médecine de Montpellier le 15 juillet 1913 / par Gabriel Teillot. Source: Wellcome Collection.

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    2“ Tamponnement intra-utérin ou même utéro-vaginal. — Ce procédé favorise la rétraction de l’utérus et empêche l’accumulation de caillots dans la cavité. Enfin il joue le , rôle d’un véritable foncement intra-utérin. Bonnaire en ^ est un partisan convaincu. Voici comment il le pratique ' dans le but d’amener l’expulsion du placenta. Toujours après nettoyage antiseptique de la vulve et du vagin et cathétérisme de la vessie, la femme étant en position obstétricale, saisir le col avec une pince à griffe . et la confier à son aide, faire une injection intra-utérine ' iodée, bourrer la cavité intra-utérine avec une mèche de ' gaze iodoformée, étroite et longue, à l’aide d’une pince à pansement. Quelquefois l’opération est rendue difficile par le col qui est contracté ou parja contraction de l’an- neau de Bandl. Il faut alors procéder avec douceur et prendre son temps. Il est indispensable de ne pas oublier que pour être efficace le pansement doit être serré. Bonnaire a eu l’occasion de traiter ainsi quinze cas de rétentions placentaires et l’expulsion du placenta eut tou- jours lieu dans les 24 heures. D’après Scemama, M. de Rouville aurait obtenu de cette façon un très beau ré- sultat. Cependant cette méthode a ses détracteurs, certains accoucheurs et en particulier Demelin la rejettent parce qu’elle a l’inconvénient de s’opposer à l’écoulement des^' liquides septiques. Elle transforme en quelque sorte l’uté- ■; rus en cavité close. Aussi le tamponnement ne doit-il pas être laissé en place plus de douze heures. ; Déplus, comme le fait très justement remarquer Sce- |i marna, cette façon de faire n’est guère plus facile qu un |; curage digital, peut-être même estr^elle plus difficile. En h tout cas le curage délivre la femme bien plus vite et n’a'^ pas les inconvénents du tamponnement ci-dessus énu-.