Thèse pour le doctorat en médecine : présentée et soutenue le 9 février 1841, / par Antoine-Charles Perfetti, de Vignale (Corse) ... I. Du traitement de l'hydrophobie. ... [etc].

  • Perfetti, Antoine-Charles.
Date:
1841
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Credit: Thèse pour le doctorat en médecine : présentée et soutenue le 9 février 1841, / par Antoine-Charles Perfetti, de Vignale (Corse) ... I. Du traitement de l'hydrophobie. ... [etc]. Source: Wellcome Collection.

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    On a eu recours aux saignées poussées jusqu’à défaillance Elles ont paru procurer un soulagement momentané : les convulsions étaient suspendues ; nonobstant, les malades n’en périssaient pas moins promu- tement. Le vinaigre très-fort, donné au moment de l’accès, paraît carnet les paroxysmes, ainsi que j’en ai lu une observation insérée dans la Gazette médicale de 1834, par M. Dubedat, de Bordeaux • -es tains chauds et froids, les effusions et les applications froides sur les centres nerveux, sont des moyens qu’il faut joindre au pré- cedent, et qu on ne devra pas rejeter. bes narcotiques ont été administrés à haute dose sans succès üupuytren a injecté, en trois fois, dans les veines d’,m homme mordu par un ch,en enragé, le jour même que la rage fut bien décla- ,ee de 1-a 14 grains ( 0 à 7 décigrammes) d’opium, dissous dans quelques onces d eau distillée. Chaque fois, le malade parut éprouver un peu de calme; une fois, entre autres, il fut dans un calme parfait pendant trois heures; mais il n’en mourut pas moins trois quarts leure apres la dertuere injection. Ces essais ont été répétés par d autres sans plus de succès. L acide prussique de Scheele a été essayé de la même manière sur desan,mauxenragés, qui n’ont paru en éprouver aucun soulagement. , Dupuy tren injecta jusqu’à huit onces (240 grammes) d’eau r e aurier-cerise dans les veines d’un sujet atteint de la rage , et cette médication n eut pas la moindre influence sur le cours de la maladie. Enfin M. Magendie, d’après cette remarque, que l’eau tiède injec- tée dans le système sanguin détermine un affaiblissement très-ma- nifeste et un relâchement dans les fonctions nerveuses, injecta dans la veine jugulaire d’un chien enragé, après avoir laissé couler un demi. kilogramme de sang, environ 4 kilogrammes d’eau à 40» centigrades. Aussitôt la fureur de l’animal se calma, il dormit quelque temps- mais la respiration devint embarrassée, et il mourut cinq heures après l’injection, probablement par suite de l’engouement du poumon. Il est une dernière remarque que je dois signaler ; si l’on tient un in ividu affecte de la rage dans un lieu obscur, éloigné du bruit,