Thèse pour le doctorat en médecine : présentée et soutenue le 9 février 1841, / par Antoine-Charles Perfetti, de Vignale (Corse) ... I. Du traitement de l'hydrophobie. ... [etc].

  • Perfetti, Antoine-Charles.
Date:
1841
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Credit: Thèse pour le doctorat en médecine : présentée et soutenue le 9 février 1841, / par Antoine-Charles Perfetti, de Vignale (Corse) ... I. Du traitement de l'hydrophobie. ... [etc]. Source: Wellcome Collection.

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    mutik\ Pour les cas où la blessure porte sur un des doigts des mains ou des pieds , Sabatié»* émet un avis fort sage : « Il est plus prudent de retrancher ce membre que d’y appliquer le l'eu ou le caustique: le feu peut ne pas faire une impression assez profonde sur des téguments aussi épais que ceux qui couvrent le dedans des doigts; le caustique, applique sur des parties aussi sensibles, peut exciter une inflamma- tion violente, ou des suppurations qui intéressent la gaine des tendons, et qui s’étendent au loin. Rien de tout cela n’est à craindre si on pi end le parti de 1 extirpation, dont le seul inconvénient est d’opérer une mutilation désagréable et incommode , mais qui ne peut êtrecom- pai-é au danger de la maladie, et à celui des autres moyens qu’on pourrait employer pour la prévenir » [Médecine opératoire). Cautérisation. De I assentiment de tous les médecins éclairés, on doit soumettre à la cautérisation les blessures produites par des ani- maux atteints de la rage. Elle peut être faite avec les caustiques ou avec le feu. Parmi les caustiques, ceux qui conviennent pour cautériser une sui-face profonde et qui présente des inégalités dont aucune ne doit échappera la désorganisation , sont les caustiques liquides. On a donné la préférence, pour 1rs cas dont il s’agit ici, au deutoehlorure d’antimoine. Voici la manière de l’appliquer : on trempe dans le caustique un pinceau de charpie ou de linge lin, on le porte dans la pîaie, et on le promène sur tous les points de sa surface. Si les trous laito pai les dents de 1 animal sont trop étroits pour que le pinceau puisse y pénétrer convenablement, il ne faut pas hésitera les agrandir avec le bistouri, autant qui! est nécessaire pour qu’aucune an frac- tuosiié de la plaie n échappé à 1 action du caustique. Ce moyen a sou- vent réussi, et Sabatier cite en sa faveur un tait remarquable On l’a regardé comme supérieur au cautère actuel, en ce qu’il est plus propre a se glisser dans les sinuosités des morsures, et, par consé- quent, plus capable d agir fidèlement sur toutes les parties imprégnées de virus. Mais il est possible aussi d’insinuer le fer rouge dans tous