Des lésions oculaire dans le goitre exophthalmique : thèse pour le doctorat en médecine / par Louis-Marie-Alexis Pédrono.

  • Pédrono, Louis-Marie-Alexis.
Date:
1885
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Credit: Des lésions oculaire dans le goitre exophthalmique : thèse pour le doctorat en médecine / par Louis-Marie-Alexis Pédrono. Source: Wellcome Collection.

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    lement, on no saurait mettre en doute que le développe- ment des symptômes inflammatoires est sensiblement activé par les causes nuisibles qui peuvent, grâce à l'a- nesthésie ou tout au moins à la diminution de la sensi- bilité de la cornée, agir ainsi d'une façon bien plus per- sistante sur cette membrane. D'ailleurs, des expériences sur l'homme (Snellen) ont démontré'qu'on pouvait en- rayer ou faire réapparaître la kératite neuro-paralyti- que, suivant que l'on garantissait l'œil de l'influence des causes nuisibles extérieures, ou qu'on l'exposait à ces mêmes causes ; et c'est ce fait qui a servi de point de départ au traitement actuel de la kératite neuro-paraly- tique dans la maladie de Graves, la blépharorrhaphie to- tale ou partielle jointe à l'application des courants con- tinus. Dans notre observation II, nous avons un succès de la blépliarorrhaphie ; mais il existe des observations qui prouvent que même la préservation la plus rigoureuse ne })eut empêcher la kératite d'éclater ou de suivre sa marche. M. Williams, de Cincinnati, a publié, « danslesTran- sactions de la Société ophthalmologique américaine,» deux observations dans lesquelles la suture partielle des paupières aurait déterminé l'apparition des lésions cor- néennes. Nous en trouvons une analyse de M. Giraud- Teulon dans les Annulés d'ocuh'stique : « Dans le premier de ces cas — goitre exophlhalmi- que porté à l'extrême, l'exophthalmie était tellement insupportable au sujet (une femme de 35 ans), que, pour complaire à son désir, le D' Williams lui pratiqua l'o-