L'histoire naturelle éclaircie dans deux de ses parties principales, la lithologie et la conchyliologie / dont l'une traite des pierres et l'autre des coquillages. Ouvrage dans lequel on trouve une nouvelle méthode & une notice critique des principaux auteurs qui ont écrit sur ces matiéres. Enrichi de figures dessinées d'après nature. Par M *** de la Société Royale des Sciences de Montpellier.

  • Dézallier d'Argenville, A.-J. (Antoine-Joseph), 1680-1765.
Date:
1742
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Credit: L'histoire naturelle éclaircie dans deux de ses parties principales, la lithologie et la conchyliologie / dont l'une traite des pierres et l'autre des coquillages. Ouvrage dans lequel on trouve une nouvelle méthode & une notice critique des principaux auteurs qui ont écrit sur ces matiéres. Enrichi de figures dessinées d'après nature. Par M *** de la Société Royale des Sciences de Montpellier. Source: Wellcome Collection.

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    bois, très-bien gravées. Les trois premiers volumes ont pour ' titre Ornytolo^ia Jeu 'Mijiorra de j^vibus. Il y a un volume JnfeBis, un de Exanguibus qui font les vrais Coquillages , un de Serpentibus , trois volumes de Quadrupedibusde Pifcibus^ un de Monjris , un de Arboribus fous le nom de Dendrologia. Le treiziéme êc dernier volume traite des Métaux 6c fe nom¬ me MufcumMetallicum^ où toutes les Pierres font détaillées j c’efl; le corps le plus complet que nous aions fur l’Hiftoire Naturelle, quoiqu’il y manque encore les Arbuftes , les Ar- brilleaux , les Simples, les Légumes 6c les Herbes, aulîî eft-ce l’ouvrage de plufieurs Sçavans qui ont toujours fuivi les mé¬ moires 6c le plan d’Aldrovandus. On peut dire que ce traité efl: Cl étendu qu’il en devient diffus 6c ennuyeux. Après qu’Al- drovandus 6c fes Editeurs ont parcouru les différentes efpéces - d’un Animal , d’une Plante , d’une Pierre, fes propriétés, fa génération 6c les ufages que l’on en peut faire dans la vie Civile'6c dans la Médecine j ils pafTent à des matières, quoi¬ que relatives au fujet qu’ils traitent , purement cnrieufes 6c propres à égayer le lecleur. Tels font les termes à'Æquivoca, Epi thêta , Denominata , Synonima , Symbolica, iMyfiica , Eiifio- rica , Aüguria , Numijnata , Proverbia , Emblemata , Simula- cra , Moralia , ETieroglyphica , ils raportent à chaque article les fentimens 6c les paroles mêmes des Poëtes 6c des Hifto- riens. Cela s’apelle épiiifèr fon fujet. ANSELME BOECE ou BOOT , de Bruges, Médecin de l’Empereur Rodolphe II. fleuriffoit en 1609. Son traité de La- pidibus Gemmis n’a d’autre mérite que d’avoir été le pre¬ mier qui ait donné quelqu’ordre à cette matière. Il a été commenté par André Toll, Médecin de Leiden, ce qui fait confondre fouvent ces deux Auteurs ^ mais on ne peut ôter le mérite de l’originalité à Boëce. L’Ouvrage a été traduit en François, fous le titre du Parfait Jouaillier , par François Bachou. Il a paru depuis Boëce deux livres de Lapidaires, l’un apeilé le.Mercure Indien de Rhofnel en 1668 ^ l’autre nom¬ mé les Merveilles des Indes Orientales , de Berquen en 1699. Ces deux Auteurs ont voulu critiquer Boëce, 6c , quoique du métier tous les deux, ils ne nous ont pas donné un meilleur Ouvrage que le fîen, au lieu des recherches qu’auroit faites - un Naturalifte , ils ont ramaffé toutes les fables que l’on de- ^ bite au fujet de la vertu des Pierres. ESTIENNE DE CLAVE, Docteur en Médecine en 1635,-'