Des lésions traumatiques du foie : thèse présentée au concours pour l'agrégation (section de chirurgie et d'accouchement) et soutenue à la Faculté de médecine de Paris / par M. Roustan.

  • Roustan, Félix Marie Gabriel.
Date:
1875
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Credit: Des lésions traumatiques du foie : thèse présentée au concours pour l'agrégation (section de chirurgie et d'accouchement) et soutenue à la Faculté de médecine de Paris / par M. Roustan. Source: Wellcome Collection.

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    inoindi'e secousse (1). t^'es replis, au nombre de deux, sont , le ligament falciforme ou ligament mspenseur du foie, qui établit une ligne de démarcaiion entre le lobe droit et le lobe gauche, et le ligament coronaire, qui occupe toute la longueur de son bord postérieur. Ce dernier se termine à droite et à gauche par deux replis triangulaires auxquels on a donné les noms de ligament triangulaire droit et ligament triangulaire gauche. Le foie est en outre maintenu par les adhérences de la veine cave inférieure, qui occupe une échancrure profonde creusée sur son bord postérieur, et par les intestins et l’estomac qui lui forment comme une sorte de coussinet mou et élastique sur lequel il repose par sa face inférieure... Aucun organe peut-être ne présente une plus grande malléa- bilité, à ce point qu’il se laisse déprimer par tout ce qui l’envi- ronne : c’est ainsi qu’il conserve l’empreinte des côtes, des reins et même du côlon transverse. ... Supérieurement, le diaphragme, auquel il est suspendu par son ligament coronaire, se moule sur sa face convexe, et ces deux organes, pendant les mouvements respiratoires, ne se quittent jamais, en sorte que le foie, s’abaissant et s’élevant avec le diaphragme, est toujours en locomotion. 11 résulte de là que ses rapports avec les parties qui l’avoisinent subissent de.s variations, légères, il est vrai, à l’état physiologique, mais qu’il importe cependant de bien, préciser : sa position varie suivant que le sujet est debout ou couché. Il est presque entièrement recouvert par les fausses côtes, excepté une petite partie du lobe gauche, son extrémité droite est la dernière à faire saillie. Il est séparé de la paroi thoracique par le diaphragme, et en haut dans un espace de 0‘,03 par le bord aminci du poumon, ce qui donne à la percussion une légère submatité ; sa limite supé- rieure est dans le cinquième espace pour la ligne mammaire, dans le septième pour la ligne axillaire, dans le dixième près (1) liicliel, Anatomie des régions, p. 658. ROL'STAN. -2