Guide sanitaire des troupes et du colon aux colonies : hygiène coloniale prophylaxie et traitement des principales maladies des pays chauds / par Le Docteur Villedary.

  • Villedary, Léon Paul Edmond.
Date:
1893
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Credit: Guide sanitaire des troupes et du colon aux colonies : hygiène coloniale prophylaxie et traitement des principales maladies des pays chauds / par Le Docteur Villedary. Source: Wellcome Collection.

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    Eau de boisson. — Nous arrivons ainsi à l'é- tude de l'eau. Elle est plus importante, encore au point de vue de l'hygiène, que celle de l'ali- - ment solide. Aujourd'hui on est à peu près cer- tain que l'eau, si elle n'est pas, à proprement parler, un milieu de culture pour tous les micro-organismes pathogènes, peut du moins servir de véhicule momentané à plusieurs d'en- tre eux, au bacille du choléra, par exemple, à celui de la fièvre typhoïde et probablement aussi à celui de la dysentérie, ainsi qu'au germe encore mal défini de la diarrhée des pays chauds. Enfin récemment, transformantles idées reçues au sujet de l'origine miasmatique du paludisme, le professeur Laveran n'at-il pas découvert son hématozoaire sanguin qui se complairait tout particulièrement dans les mi- lieux humides ou aqueux ? Cette énumération suffit à montrer quel arsenal pathogénique redoutable peut constituer une goutte d'eau. Ses corrections. — En principe, on doit se défier de toutes les eaux qui ne sont pas des eaux de source. La plupart du temps, cette sus- piscion sera justice. Ajoutons que toute eau que qui n'offrira pas les caractères suivants: lim- pidité, saveur fraîche et agréable, absence de tout goût herbacé ou terreux, conservation facile, dans des vases exposés à l'air, dissolu- tion du savon, cuisson rapide des légumes, devra être considérée, avec une absolue certi- tude, comme une eau de mauvaise qualité.