Observations et reflexions propres a confirmer ce qui est avancé par mrs. Chicoyneau, Verny & Soulier, : dans la relation du 10. Decembre 1720. touchant la nature, les evenemens & le traitement de la peste de Marseille. Imprimeur par ordre de monsieur le marquis de Vauvenargues.

  • Chicoyneau, François, 1672-1752.
Date:
[1721]
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Credit: Observations et reflexions propres a confirmer ce qui est avancé par mrs. Chicoyneau, Verny & Soulier, : dans la relation du 10. Decembre 1720. touchant la nature, les evenemens & le traitement de la peste de Marseille. Imprimeur par ordre de monsieur le marquis de Vauvenargues. Source: Wellcome Collection.

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    rai, aux maux de cœur prefqiie continuels , I pes faces plombées, éteintes, catlavercufes , il fera trés-aifé de juger que les faignees ne pou-» voient qu’etre pernicieufes , les cnietiqucs 8c purgatifs nuifibles ou inutiles, ^ quM ny avoic d’autre parti à prendre que celui d’employer les pordiaiix les plus aéfifs & les plus fpirittieux ^ tels que font la Thériaque, le Diafeordium , l’Extrait de Geni^'vre , les Conférions’d’Hya- çinthe & d’Alke nés , les Eaux theriacales , de Genjevre , des Carmes , les Sels Volatils de Vipere, de Suçcin , Armoniac , Corne de Cerf ^ du Lilium , les Baumes les plus fpiriciieux ; en un mot, touî: ce qui eft capable d’animer , d’ex- cirer, de fortifier , augmentant, tloublant, & triplant meme leur dofe ordinaire , f}.dyanc que le cas écoit plus ou moins prefiant. Tous ces Remedes, de autres de même nature^ etoient fans douce trés^propres à ranimer & ref- fiifciter , pour ainfi dire , les forces prefqtie pteintes fi^ ces pauvres Malades ; cependant nous avons eu la douleur de les voir périr pref- qiie tous aflez fubicemenc : ce qui nous confir- nioic (i’abord dans le fentimcnc generaîement reçu , que la malignité du îeva-n peftîiencicl eft d’une force rupeneure à celle de tous les Re- medes ; mais comme nous les avons aiifti vu réiif- fir dans quelques cas particuliers , il y a lieu de prcTiuner , & on n’eft que trop epovaincu par une fatale expérience , que fa derferfion Ôc rinaélion de la plupart des perfonnes qui pou- voient donner du« fecours ; que le défaut de nourriture ^ des remedes & du fervice 5 que le