Opuscule médico-politique sur le café : Question. L'usage habituel de café est-il avantageux, our doit-il être mis au rang des choses indifférentes à la conservation de la santé; peut-il se concilier avec le bien de l'Etat dans l'étendue de l'Empire français? est-il enfin nuisible et contraire à tous égards? / Par M. de Reynal.

  • Reynal, M. de.
Date:
1813
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Credit: Opuscule médico-politique sur le café : Question. L'usage habituel de café est-il avantageux, our doit-il être mis au rang des choses indifférentes à la conservation de la santé; peut-il se concilier avec le bien de l'Etat dans l'étendue de l'Empire français? est-il enfin nuisible et contraire à tous égards? / Par M. de Reynal. Source: Wellcome Collection.

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    I rs prem-ers Européens qui aient écrit sur Tussge Ciite ,elaieril Médecins. Léonard Rauv/oljlf ^r\ parle dans la relation de son voyage au levant ^ qui parut en alh uiand ,à Francfort , en 1682 ^ mais Prosper yîlpini s’étendit davantage sur cette liqueur dans son livre des plantes de FEgv}>te , pays qu’il avait parcouru pendant trois ans , et notamment la partie qui confifie à i’IblLme de £iirz , lui-métne voisin de l’Arabie. Ce B.cdecin revint en Itabe en i584* -De toutes les boissons qui ont pris faveur , il n’en est point qui se soit plus universellementrépanduc que îe Café P comme il n’est point de nation qui ne Fait trouvée à son gont j on la prépare maintenant dans presque toutes les contrées du monde habitable , soit par ia décoction dans Feau , soit .par l’infusion des feves rôties et pulvérisées. Je supprimerai comme inu¬ tiles des détails sur la manii re de farre le ^ afé , qui ïî’a cep>eîîdanl point toujours éléia nvune dans cbacun des pays ou Fus. ge de cette liqueur attrayante est le plus accrédité. L’usage du Café est tellement répandu dans Fempire Ottoman , qu’il est imj)OS.s.ble d’niiag ner ia consoni— m lion qui s’y en fait • celle const>niinalion n’est pas moindre dans tous les états dt‘5 Prirces de i’Euroj.e , et il scr<nt difficile d’estimer au juste 'a qu.'nilile qu’on y introduit et qiFou y dib te. Far au edit (pii parut à Berlin , au suj- t du t a‘’é , il y a plus de 5o a* s , le Bol de Prusse fixait a 800,000 écus la dépense annuelle que Finij)ortaiion de ces b'ves occas onnatt à sou peu-* plr, Ï1 sera.t également Irès-difficile de fixer meme un apcj ca des dépenses qu’il coule à notre France , par-