Traité de pathologie cérébrale, ou des maladies du cerveau : nouvelles recherches sur sa structure, ses fonctions, ses altérations, et sur leur traitement thérapeutique, moral et hygiénique / par Scipion Pinel.

Date:
1844
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Credit: Traité de pathologie cérébrale, ou des maladies du cerveau : nouvelles recherches sur sa structure, ses fonctions, ses altérations, et sur leur traitement thérapeutique, moral et hygiénique / par Scipion Pinel. Source: Wellcome Collection.

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    un renflement considérable correspondant au nerf qui se rend à l’appareil électrique. Chez les oiseaux qui vivent sur la terre, comme l’autruche, les oiseaux domestiques, le renflement postérieur est beaucoup plus volumineux que l’antérieur. C’est l’inverse chez les oiseaux de haut vol. Ascension de la moelle épinière. — La moelle épinière est étendue jusqu’à l’extrémité du coccyx chez l’embryon hu- main ; mais, vers le troisième mois, elle s’élève jusqu’au niveau de la seconde vertèbre, où elle se fixe à la naissance. Le pro- longement caudal, signalé par tous les anatomistes, disparaît à la môme époque, et sa disparition coïncide avec l’ascension de la moelle et l'absorption d’une partie des vertèbres coccy- * giennes. Plus la moelle épinière s’élève dans le canal, plus le prolon- gement caudal diminue, comme chez le cochon, le sanglier, le lapin; plus, au contraire, elle se prolonge vers le coccyx, et plus la queue prend du développement, comme chez le cheval, le bœuf, l’écureuil. Chez le têtard des batraciens, ce changement est plus remar- quable encore ; tant que la moelle épinière se prolonge dans le canal coccygien, le têtard conserve sa queue ; à l’époque de sa métamorphose, la moelle, remontant dans le canal, la queue disparaît et les membres se prononcentde plus en plus. [Cuvier.) Les embryons humains monstrueux, qui naissent sans membres inférieurs, se rapprochent, sous ce rapport, des cétacés et des poissons. Structure de la moelle épinière. — La moelle épinière chez l’homme est formée de deux cylindres blancs juxta-posés, unis par une commissure médiane. Chacun de ces cylindres se compose lui môme de deux cordons, dont l’un postérieur, plus petit, comprend aussi ce qu’on a appelé le cordon médian, et le second, beaucoup plus volumineux, antéro-latéral, forme à lui seul les deux tiers de la circonférence du cylindre. L'inté- rieur de chacun de ces cylindres est rempli de substance grise :