La peste en Asie-Mineure (historique, sympomatologie, prophylaxie) : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 19 juin 1901 / par Simon Spartali.

  • Spartali, Simon, 1875-
Date:
1901
Catalogue details

Licence: In copyright

Credit: La peste en Asie-Mineure (historique, sympomatologie, prophylaxie) : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 19 juin 1901 / par Simon Spartali. Source: Wellcome Collection.

Provider: This material has been provided by The Royal College of Surgeons of England. The original may be consulted at The Royal College of Surgeons of England.

    28/42 (page 28)
    sei vent guère qu a la lin de la maladie et témoignent d une virulence très grande de l’infection. Ce tableau, bien que se rapportant aux cas les plus habituellement observés, est loin de comprendre tous les aspects de la peste, tels qu’ils ont été rencontrés dans la suite des épidémies. La maladie peut être foudroyanteet tuer en quelques heures, bien avant 1 apparition des bubons ou des charbons. C’est alors 1 aspect clinique d’une véritable septicémie suraiguë. An contraire, elle peut s’atténuer et borner ses mani- festa lions à des engorgements ganglionnaires n’a- bonlissant souvent pas à la suppuration et à des éruptions furonculeuses avec peu ou pas de lièvres ni de symptômes généraux. Certains sujets atteints de cette forme bénigne ne s’alitent même pas. Ces cas ambulatoires ont fréquemment servi de prélude ou de conclusion à des épidémies graves de la maladie. La peste peut encore se signaler par la prédomi- nance de certains symptômes caractérisant une forme particulière. Indiquons tout d’abord la forme pulmonaire, signalée déjà pendant les diverses épi- démies de la Perse et des Indes, et tout dernièrement à Smyrne, et pouvant simuler complètement la pneumonie simple. Rappelons que dans la pneumo- nie pesteuse la langue reste souvent humide et que l’hypertrophie de la rate est constante (Millier) ; que les crachais, rares d’ailleurs, sont généralement roses et spumeux. Celle forme est à peu près fatale- ment mortelle (environ 90 décès sur 100 cas).