La peste en Asie-Mineure (historique, sympomatologie, prophylaxie) : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 19 juin 1901 / par Simon Spartali.

  • Spartali, Simon, 1875-
Date:
1901
Catalogue details

Licence: In copyright

Credit: La peste en Asie-Mineure (historique, sympomatologie, prophylaxie) : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 19 juin 1901 / par Simon Spartali. Source: Wellcome Collection.

Provider: This material has been provided by The Royal College of Surgeons of England. The original may be consulted at The Royal College of Surgeons of England.

    18/42 (page 18)
    ravages en 1834, on observe une recrudescence de la maladie. L’épidémie règne depuis Sinope jusqu’à Batoum. Le 24 décembre, la peste faisait encore de grands ravages à Trébizonde et à Constantinople. En 1836, la peste est à Magnésie et il y a une petite épidémie à Smyrne. Vers la fin de l’année 1836 et au commencement de l’année 1837, la maladie régnait avec force entre Sinope et Batoum; il y avait des cas foudroyants ; 15 à 20 décès par jour etmêine en septembre 1837, 60 à 80 décès parjour. M. Milroy dit qu’en 1837 la peste régna dans beau- coup de localités de l’Asie-Mineure ; il ajoute que les villes d’Adana, de Tarsous et de Smyrne en souffri- rent à différents degrés. Dans cette dernière ville,il y eut 8000 Turcs ou Juifs de morts et 600 chrétiens ; cette différence de mortalité est due à ce que les chrétiens quittèrent la ville pour se réfugier dans les différents villages environnants. Granet a vu la maladie se déclarer à Adana.Au mois de février, le gouverneur avait été informé que dans plusieurs villes frontières et au-delà du mont 1 aurus, le fléau faisait des ravages. Il ordonna d’établir un cordon sanitaire entre la Turquie et la haute Syrie ; malgré cette mesure, l’épidémie se déclara presque immédiatement dans toute la province de Torsous et d’Adana. En 1838, la peste avait presque cessé à Trébizonde, mais elle était apparue à Baïbourt et près de Akhiska ; à la lin d’août, la maladie avait cessé à Baïbourt, mais elle reparut à Trébizonde. Ce fut, celte année-