Essai sur l'application de la chimie a l'étude physiologique du sang de l'homme : et a l'étude physiologico-pathologique, hygiénique et thérapeutique des maladies de cette humeur / par P.S. Denis.

  • Denis Prosper Sylvain, 1799-1863.
Date:
1838
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Credit: Essai sur l'application de la chimie a l'étude physiologique du sang de l'homme : et a l'étude physiologico-pathologique, hygiénique et thérapeutique des maladies de cette humeur / par P.S. Denis. Source: Wellcome Collection.

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    moins, des organes de forme, de structure et de com- position rigoureusement identiques, renfermant des par- ties disposées avec ordre; organes, de cette manière, modelés suivant des lois invariables nécessairement ma- thématiques. Leur configuration, en effet, ne peut-elle pas se résoudre en celle de plusieurs solides géométri- ques diversement groupés ? Les substances immédiates dans leurs combinaisons ne tendent-elles pas, d’après les diverses analyses, à une fixité remarquable ? leur nom- bre, leurs proportions, leur rapport, ne paraissent-ils pas être établis suivant un plan arrêté? N’ont-elles pas la plupart la faculté de cristalliser, ou de revêtir un as- pect globulaire qui semble être le mode de cristallisation de l’albumine, de la gélatine, etc.? Enfin, l’ordre général de la nature étant mathématique, il doit demeurer tel dans les moindres détails; c’est une conclusion ration- nelle qui certainement concordera avec les faits. Ceux- ci nous manquent encore, ou sont défectueux ; c’est de s’occuper à les recueillir avec soin, et l’on s’en con- vaincra. Il résulte de ce qui précède que la physiologie posi- tive, celle qui est uniquement importante en médecine , embrasse la connaissance , tant de la structure et de la composition des matières constituantes des animaux et des végétaux, que des effets physiques et chimiques qu’on y observe, et qu’y entretientl’influence vitale pen- dant un temps limité. Sous ce double rapport, on peut la diviser en physique et en chimique. Il en résulte encore qu’on n’étudie utilement dans les phénomènes de la vie que les effets précédens; qu’on se perd en