Recherches sur les névralgies consécutives aux lésions des nerfs : thèse pour le doctorat en médecine, présentée et soutenue le 25 août 1860 / par Charles Londe.

  • Londe, Charles, 1795-1862.
Date:
1860
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Credit: Recherches sur les névralgies consécutives aux lésions des nerfs : thèse pour le doctorat en médecine, présentée et soutenue le 25 août 1860 / par Charles Londe. Source: Wellcome Collection.

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    André, à la fin de l’ouvrage intitulé Observations pratiques sur /es maladies de /'urèthre (Paris, 1756), rapporte qu’une dame reçut un coup de guéridon à la partie inférieure de l’orbite, du côté du nez, précisément à la fosse extérieure de l’os maxillaire. Cette contusion dégénéra bientôt en un abcès très-volumineux, qui suppura beau- coup et fut suivi d’une fistule, communiquant avec la bouche, entre les deux incisives. Après l’avulsion de plusieurs dents, pratiquée dans le but de remédier à cette fistule qui guérit, elle éprouva des dou- leurs atroces sur le trajet du nerf maxillaire, douleurs si fréquentes qu’elle n’avait pas cinq minutes de repos en une heure. Mareschal incisa sous la lèvre le rameau sous-orbitaire; la malade, soulagée d’abord, fut bientôt reprise des memes douleurs. Après divers trai- tements, André appliqua lapierreà cautère sur une branche du nerf orbitaire inférieur; sous l’eschare, apparurent deux filets blancs ner- veux du sous-orbitaire qui, saisis avec une pince, déterminèrent des convulsions passagères. La guérison survint bientôt après. On trouve dans Pouteau, OEuvres posthumes, Paris, 1783, p. 77 et suivantes, un Mémoire sur le danger des coups reçus à ta tête, lors même qu’ils n intéressent que le cuir chevelu , dans lequel sont rela- tées trois bonnes observations. Pouteau a guéri ses malades, atteints de névralgies d’une grande intensité et à formes variées, consécu- tives à des contusions, par le moyen de longues et profondes inci- sions aux environs de la partie primitivement lésée. On trouve aussi, page 96 du même ouvrage, une suite au mémoire précédent, intitulée : Continuation du même sujet, avec de nouvelles observations sur le danger des coups reçus a la tête et des coups reçus en d’autres parties, quoique les uns et les autres n’intéressent que la peau et tout au plus le périoste; on remarque dans ce chapitre deux observa- tions, dont l’une a été envoyée à Pouteau par Hoin , de Dijon. Ce chirurgien rapporte qu’il a guéri, par le moyen d’une incision sur le cuir chevelu, une paysanne atteinte de douleurs névralgiques in- tenses de la tête, qu’elle éprouvait depuis deux mois, à la suite d’un